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Partielle au 10 : Dans la circonscription, les avis divergent

La date butoir pour la tenue de l’élection partielle dans la circonscription Montagne-Blanche/GRSE est le 10 octobre.

Depuis que la présidence de la République a annoncé, dimanche matin, l’émission du « Writ of Election » pour une partielle au n°10, les réactions fusent de part et d’autre. Chacun y va de son avis sur la tenue ou non de cette élection le 9 octobre prochain. Mais qu’en pensent les habitants de la circonscription concernée ?

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Le Défi Quotidien s’est rendu au n°10 dans la matinée du lundi 13 mai 2024 afin de tâter le pouls. « De mon point de vue, le Premier ministre aurait dû convoquer directement des élections générales au lieu de recourir à une partielle. ‘Gaspiyaz si pou al met enn eleksion parsiel’ », indique Nasser, un habitant de Petit-Paquet. 

Mais il reconnaît que la tenue de cette joute est du ressort du Premier ministre. « Il est le seul à avoir le contrôle sur le calendrier électoral. ‘Kan vini, nou ava al vote. Bizin al vote parski se nou drwa’. »
Chandra, domicilié dans la région de Melrose, pense, lui aussi, qu’il faudrait aller directement vers la tenue des législatives. « Nous sommes à quelques mois de la tenue des élections générales. ‘Kifer bizin fer eleksion parsiel ? Plito fer eleksion zeneral’ », fait ressortir ce père de famille de 84 ans. 

« Partielle ou pas, cela ne fait pas de différence ! Dimounn la pou parey mem », martèle Ved, un habitant de Bel-Air. « Une élection partielle a toutefois son importance dans une telle période, d’autant que nous sommes à l’approche d’une élection générale. ‘Dimounn ki bizin kone ki pou fer’ », dit-il. 

Marie, une autre habitante de Bel-Air, avoue qu’elle ne suit pas la politique. En revanche, elle dit constater une chose : « Il n’y a pas eu de grand développement à Bel-Air depuis belle lurette. Je pars du principe qu’une élection partielle sera clairement inutile. La circonscription n°10 a besoin de changement. Pour qu’il y ait ce changement, il faut impérativement passer par des élections générales. » 

Ashok, un autre habitant de Bel-Air, est du même avis que Marie. Il se dit inquiet : « Bann la nek pe donn pansion. Pa zis kas ki konte. Pei la deza ena det. Kot pou al tir tou sa kas la ? » 

Son inquiétude est d’autant plus grande que la tenue d’une élection partielle dans les semaines à venir impliquera des coûts supplémentaires. « Une telle organisation a un coût. Je suis donc contre la tenue de cette joute électorale. Le mieux serait de convoquer directement des élections générales. » 

Ghowtam, âgé de 72 ans, est lui aussi contre la tenue d’une élection partielle au n° 10. « Cela équivaudrait à un gaspillage des fonds publics. Le gouvernement doit organiser les élections générales. ‘Seki gagne gagne’ », souligne le père de famille, qui habite la région de Trou-d’Eau-Douce.
 

 

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