Cette nouvelle année est porteuse d’espoir. Des lueurs d’espérance éclairent les pénombres de la société mauricienne, longtemps enlisée dans le marasme économique et ses corollaires que sont la misère, le chômage, la corruption, le favoritisme et la drogue.
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Les perspectives d’un meilleur avenir pour les Mauriciens se dessinent à l’horizon. Les statistiques officielles indiquent qu’avec les mesures budgétaires prises par le gouvernement de Pravind Jugnauth et, avec l’évolution de la situation économique, le taux de croissance franchira cette année la barre des 4 %. La Banque de Maurice table sur une croissance de 4,2 %, alors que la Chambre de Commerce et d’Industrie mise sur une croissance de 4,4 %. La reprise économique est bien réelle, selon le Premier ministre, Pravind Jugnauth, dans son message du Nouvel an adressé à la nation. Il a souligné le fait que le pays a terminé 2017 avec un taux de croissance de 3,9 %.
Dans cet environnement économique favorable, les possibilités pour les chômeurs de décrocher un job, pour les petits salariés d’avoir droit à une rémunération décente et pour les aspirants entrepreneurs d’obtenir des facilités leur permettant de développer leur business sont réelles cette année.
Les centaines de chômeurs qui cherchaient un emploi lorsque les Travaillistes étaient au pouvoir pourraient, enfin, espérer obtenir un boulot avec la mise en œuvre du vaste chantier du Metro Express. Des ouvriers auront de meilleures chances. Nos jeunes ingénieurs et techniciens auront à patienter en attendant la concrétisation d’autres projets. Car les postes de Larsen & Toubro sont réservés aux Indiens. Ils pourront continuer à rêver de décrocher un emploi dans la Fonction publique où quelque 7 000 postes sont vacants… depuis que le gouvernement Lepep a accédé au pouvoir.
Meilleures chances
Cette nouvelle année ― qui est la dernière avant celle qui verra la tenue de nouvelles législatives ― offre de meilleures chances aux diplômés, ingénieurs, médecins et autres détenteurs de HSC, aspirant à un poste de general worker, d’obtenir un job selon leurs mérites et qualifications. Même si le favoritisme, privilégiant la proximité d’un postulant avec les hommes ou femmes du pouvoir en place, primera sur la méritocratie comme cela a toujours été le cas à chaque échéance électorale. Cette année sera décisive pour le leader de l’Alliance Lepep : il joue son avenir politique. Sur le plan électoral, tous les signaux sont au rouge pour son équipe et lui. Le 18 décembre 2017, les urnes ont mis en branle l’alerte rouge dans la circonscription No 18 (Belle-Rose/Quatre-Bornes) en assurant au candidat travailliste Arvin Boolell une victoire écrasante et sans appel, le plébiscitant comme un potentiel challenger.
2018 est favorable aux salariés les plus modestes de notre société : ils seront 100 000 à toucher un salaire minimum de Rs 9 000 à partir de ce mois-ci. Le salaire minimal est une réalité. Les travailleurs de ce pays, hommes et femmes, ont droit désormais à une rémunération de Rs 9 000 au minimum. Finis les salaires indécents, les Rs 1 500 de misère que les cleaners des établissements scolaires de l’État recevaient à chaque fin de mois. Cette pratique honteuse a été proscrite à l’issue d’une âpre lutte menée par des cleaners soutenus par les syndicalistes de la Confédération des travailleurs des secteurs public et privé face à une administration gouvernementale esclavagiste.
Ceux qui se sont engagés dans ce combat ont appris au péril de leur vie que rien n’est gagné sans effort. La reconnaissance des droits et le respect de la justice sont toujours arrachés au prix d’une longue lutte. Aucune revendication n’est satisfaite d’avance, mais à force de confrontation avec ceux qui détiennent le pouvoir de décision. Les détenteurs de ce pouvoir agissent souvent comme les propriétaires du capital.
Avancement du pays
Au niveau de l’emploi, le taux du chômage est en baisse, descendrait sous la barre des 7 % cette année, comme l’affirme le Premier ministre. Tout est mis en œuvre, a-t-il fait ressortir dans son message du Nouvel an, pour que chaque Mauricien, surtout les jeunes et les femmes, obtiennent un travail afin d’améliorer la vie de leur famille et pour qu’ils puissent contribuer à l’avancement du pays.
C’est le rêve de milliers de jeunes qui ont terminé leurs études il y a près de dix ans et qui avaient placé leur confiance dans l’Alliance Lepep dirigée par sir Anerood Jugnauth. Celui-là même qui avait promis un 2e miracle économique. Mais tout a changé sous le soleil au fil des années.
Le miracle n’est pas pour demain.
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