Extraits : « Les deux familles croient dur comme fer qu’Arvind et Manisha auraient pu être sauvés si le chauffeur responsable de l’accident s’était arrêté pour leur porter secours » (l’express, 20 sep. 2015)
« S’il y a mort d’homme, le conducteur coupable d’un délit de fuite ne risque qu’une peine allant jusqu’à 6 mois de prison et une amende maximale de Rs 5 000 » (Me.S.Calliapen, Le Défi, 22 sep. 2015)
« Li pas ène aksidan ça, li ène murder » (Les parents de Manisha, Week-end, 27 sep. 2015)
Commentaires
« Le mot clé prononcé par les familles des victimes : responsabilité. Des accidents arrivent mais l’irresponsabilité de ceux qui conduisent comme des fous ou qui tiennent le volant après avoir bu est criminelle. » « Bravo à la Police d’avoir, en moins de 24 heures, réussi à résoudre le cas de Forbach ! Mais qu’attendent nos députés pour renforcer la loi et la formation des conducteurs principalement en ce qui concerne les courses automobiles à vitesse excessive sur routes publiques et les cas de hit and run ? » (Democracy Watch, Bulletin du 24 septembre 2015) Deux jours après Forbach, il y a eu l’accident mortel de Saint-Pierre. Le conducteur concerné aurait dit qu’il ne s’était pas arrêté après l’accident de peur d’arriver en retard à son travail. Bon pour le Guinness Book of Records pour la pire excuse jamais proférée.Une honte. Encore d’autres morts sur nos routes. Est-ce que Paradise Island va devenir Hell’s Island avec ces fossoyeurs sans pitié qui roulent sur nos routes ? Nos décisionnaires, face la fin de l’ère du pétrole, devant l’importation de 10 000 nouveaux véhicules par an dans notre petite île, ont quand même refusé la solution du train électrique rapide. Réintroduisons alors la saret bef. Limite de vitesse garantie et consommation zéro d’essence ! Divers membres du gouvernement ont annoncé des mesures sérieuses de réformes routières, dont le ministre du Transport intérieur, Nando Bodha. Déclaration flash in the pan ? Ou va-t-il réussir ? Democracy Watch revient au principe d’évaluation par (uniquement) les réalisations, pas par des paroles, ni des intentions. Où sont donc concrètement ces mesures, légales, policières, formatives ? Remettons les points sur les i : répétons que s’arrêter après un accident où il y a au moins un blessé peut sauver des vies humaines : ne serait-ce qu’un appel d’urgence à la police et au Samu. Ou un triangle de signalisation pour empêcher que d’autres véhicules ne heurtent d’éventuels blessés étendus sur la chaussée. Ou prodiguer les premiers soins, si on possède les notions appropriées. Mais avant tout le chauffeur doit prendre ses responsabilités et ne pas s’enfuir comme un lâche. Sinon, surtout ne jamais reprendre le volant.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !