
Le suspect principal dans le meurtre de Taisy Hussein Muhammud a été localisé à Chebel après six jours de traque. L’affaire semble liée à un différend financier.
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Après six jours de cavale, Ajmeer Nanekan, principal suspect dans le meurtre de Taisy Hussein Muhammud, a été arrêté dans l’après-midi du mardi 8 avril par des limiers de la Divisional Crime Intelligence Unit (DCIU) de Port-Louis Nord. L’opération, menée sous la supervision de l’Assistant Commissioner of Police (ACP) Oozeer, a mobilisé le sergent Sivance ainsi que les constables Ramkissoon, Lauthan, Applasawmy, Moorade et Oozeegur Hossen.
Le suspect a été localisé à Chebel, dans la région de Coromandel, après une période de surveillance minutieuse. Une fois identifié, Ajmeer Nanekan a été interpellé sur place avant d’être remis aux enquêteurs de la Major Crimes Investigation Team (MCIT), en charge du dossier.
Âgé de 25 ans, le suspect était recherché depuis la découverte de Taisy Hussein Muhammud, grièvement blessé, dans une maison à Plaine-Verte dans la soirée du mardi 2 avril. La victime a succombé à ses blessures à l’hôpital le lendemain. L’autopsie a révélé que le décès était dû à une fracture du crâne.
Incohérences
Lors de son interrogatoire par la MCIT, Ajmeer Nanekan a d’abord affirmé que la victime s’était blessée en chutant lors d’une altercation. Mais confronté aux incohérences de ses déclarations, il a fini par avouer avoir frappé Taisy Hussein Muhammud avec une brique. « Finn tapp li enn kout blok dan lager », a-t-il concédé.
Deux autres suspects, Jabeerkhan Aubdool et Ashfaque Oozeerally, connus dans le quartier de Plaine-Verte, avaient été arrêtés dès le début de l’enquête. Ils ont reconnu leur présence sur les lieux durant la nuit du 1er au 2 avril, mais ont nié toute implication dans l’agression.
Les enquêteurs cherchent désormais à retracer les déplacements d’Ajmeer Nanekan entre le 1er avril et son arrestation, ainsi que les raisons de sa présence à Chebel, loin de Plaine-Verte, son quartier d’origine. L’enquête s’oriente vers un règlement de comptes, possiblement lié à des différends d’ordre financier et à la drogue.

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