L’ancien magistrat Noren Seeburn exprime sans détour son point de vue. Il explique qu’il y a une procédure constitutionnelle à suivre si on veut attaquer le bureau du DPP. « Il faut passer par la Cour, voire la Constitution. Mais dans ce cas-là, c’est une guerre physique. C’est outrageant », lance Me Noren Seeburn.
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Selon lui, nous assistons à une véritable guerre. « La police utilise ses pouvoirs, tels que celui d’enquêter et d’arrêter, comme cela avait été le cas pour l’ex-DPP (Me Satyajit Boolell, Senior Counsel ; NdlR). Mais on ne peut pas traiter le bureau du DPP ou ses officiers comme des criminels », martèle Me Noren Seeburn. L’ancien magistrat insiste sur l’importance de faire la différence entre arrêter un citoyen lambda et une personnalité de la Constitution. « La police devrait se renseigner. Avant d’utiliser ses pouvoirs, il faut voir s’il n’y a pas d’autres avenues prévues par la Constitution lorsqu’il y a des plaintes contre le DPP. Cela va être le remake de la tentative d’arrêter l’ancien DPP. Ce que la police veut faire est très grave. On passe à la violence physique. C’est intimidant », explique Me Noren Seeburn.
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