Matricide à L’Avenir il y a 25 mois : Nazma Rummun a été tuée chez elle, selon des tests ADN 

Bibi Nazma Rummun, 64 ans, a bel et bien été tuée par son fils et sa belle-fille à son domicile, à L’Avenir, le jeudi 17 octobre 2019. Les résultats des tests ADN effectués par le Forensic Science Laboratory (FSL) viennent de tomber cette semaine. Ils indiquent que le sang prélevé sur les murs de la maison trois jours plus tard appartient à la victime, Ce qui confortera les aveux de Mohammad Shakeel Rummun et Nishita Juggarnath, même s’ils changent de version. 

Cette affaire avait d’abord démarré comme une simple enquête pour disparition inquiétante le vendredi 18 octobre 2019. L’inspecteur Vishal Cowlessur, qui dirigeait la Criminal Investigation Division (CID), a vite fait d’embarquer le fils de la sexagénaire, Mohammad Shakeel Rummun, un sous-chef de 32 ans, et de sa compagne de 21 ans, Nishita Juggarnath, 21 ans. Les images de vidéosurveillance d’un voisin ont révélé que l’enseignante n’est pas sortie de chez elle le jeudi 17 octobre 2019. 

Les images ont aussi montré le couple s’en aller avec une grosse valise. La jeune femme a vite craqué lors de son interrogatoire le lendemain. Elle a expliqué que Mohammad Shakeel Rummun a mortellement poignardé sa mère lors d’une dispute. Il avait ensuite placé le corps dans cette valise avant de balancer celle-ci au Souffleur, dans le Sud. Des cheveux et des traces ADN ont été prélevés sur la falaise où le cadavre a été jeté dans une mer démontée en l’absence de lagon à cet endroit. 

Mohammad Shakeel Rummun a affirmé dans ses aveux que sa mère aurait eu recours à la sorcellerie pour le pousser à quitter sa compagne, étant donné qu’elle est d’une autre confession religieuse. Lorsque celle-ci est tombée malade, il est parti lui réclamer des explications et c’est là que la situation a dégénéré. Elle lui aurait jeté une poudre au visage et a tenté de s’en prendre à lui avec un couteau de cuisine. 

Il y aurait d’autres motivations derrière ce drame : la victime avait signalé le vol de ses bijoux évalués à plus de Rs 150 000 peu avant le meurtre. Le dimanche 20 octobre 2019, le FSL a utilisé le procédé BlueStar au domicile de Bibi Nazma Rummun, ce qui a permis de prélever des traces de sang.