Dans quatre jours, l’utilisation des sacs plastique sera interdite, mais les fabricants engagés dans la production des sacs biodégradables disent rencontrer un problème majeur : le manque de matière première.
Les autorités disent qu’il n’y aura pas de dérogation à la règle. À partir du 1er janvier 2016, les sacs plastique devront être remplacés par d’autres fabriqués à partir de matières biodégradables.
Farad, un des fabricants, réclame un sursis en raison d’un manque de matières premières :
« Nous n’avons aucune objection. Mais il faut nous accorder un sursis pour que nous puissions importer les matières premières et la machinerie pour être opérationnels. Si la situation ne change pas, nous risquons d’avoir 700 personnes au chômage », déclare Farad sur Radio Plus lundi 28 décembre.
Nasser, revendeur de sacs plastique depuis 35 ans, se dit lui pénaliser, car il ne peut se permettre d’acquérir un nouveau stock :
« Le gouvernement a pris la décision d’utiliser les matières biodégradables, mais les usines disent ne pas avoir de matières premières. Elles seront mises à l’amende si elles ne se conforment pas à la nouvelle loi. Alors nous sommes aussi pénalisés. »
Du côté du ministère de l’Environnement, l’on reste catégorique : la loi devra être respectée, affirme le conseiller Sydney Selvon.
« Le ministère s’attend à ce que l’affaire suive son cours. Entre-temps, il est clair que le gouvernement ira de l’avant avec la décision qui a déjà été prise. Ce n’est pas trois jours avant la date butoir que les fabricants pousseront le gouvernement à faire marche arrière », affirme Sydney Selvon.
C’est pour mieux protéger l’environnement qu’il a été décidé de bannir l’utilisation des sacs plastique à partir de janvier 2016.
Compte-rendu Rachèle Bhoyroo
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