Permal Kistsamy Samy, 63 ans, un habitant de Saint-Pierre, relate avoir apporté à réparer une meuleuse (grinder) à un grand magasin d’électroménager en septembre 2015. Il attend toujours qu’on lui rende l’appareil.
« J’ai fait l’acquisition de ce « grinder» en janvier 2015 à la succursale de Saint-Pierre. Peu après, j’ai commencé à avoir des problèmes. Je me suis tourné vers le grand magasin en question pour les réparations. Trois mois que ces va-et-vient durent », dit le sexagénaire.
Au magasin, on lui aurait indiqué que les pièces défectueuses n’étaient pas couvertes par la garantie. Il est donc contraint de payer Rs 2 500 le 18 novembre 2015. Croyant son problème réglé, il est allé chercher sa meuleuse quelques jours après. Mais l’appareil n’est pas prêt. « À chaque fois, c’est la même chose. On me dit : ‘Monsieur, ce n’est pas encore prêt, repassez à une date ultérieure… » peste-t-il.
Les semaines passent. Toujours pas de « grinder ». Permal Kistsamy Samy en a finalement marre. Le 21 décembre 2015, il loge une plainte à la Consumer Protection Unit (CPU). La CPU, lui aurait demandé de consigner une déposition à la police.
Permal Kistsamy Samy est perplexe. « On m’a demandé de me tourner vers la police. Dans ce cas, quel est le rôle de la CPU ? » s’interroge ce monsieur. « Quelle est l’utilité d’une garantie, si l’on exige de vous de payer pour des réparations, sous prétexte que toutes les parties du produit ne sont pas couvertes par la garantie ? En fin de compte, ces clauses figurant au contrat ne servent à rien. Nous les consommateurs, nous avons l’impression que els revendeurs sont libres d’interpréter comme bon leur semble, les pièces qui demeurent sous garantie ou pas… »
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