Noël est une période magique où les souvenirs chaleureux s’entremêlent avec l’esprit festif de la saison. Des personnalités évoluant dans des domaines divers se livrent volontiers et partagent leurs expériences du meilleur Noël qu’elles ont vécu.
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Pravind Jugnauth, Premier ministre : «Je consacre entièrement ce jour à ma famille»
« Noël est surtout et avant tout une fête nationale attendue par tous, que ce soit à Maurice, ou ailleurs dans le monde. C’est une fête qui symbolise la paix et le partage. Pour moi, c’est un moment idéal pour se retrouver en famille. Je leur consacre entièrement ce jour où la magie de Noël envahit nos cœurs et notre entourage. C’est d’ailleurs un des rares moments de l’année où je peux me permettre le luxe de m’accorder un jour de repos complet, chez moi à la maison. La plupart du temps, je ne sais même pas à quel moment ma famille décore le sapin, je ne le découvre qu’en rentrant du bureau, mais cela reste une très bonne surprise et un moment de joie. Peu importe le présent, l’attention qu’on accorde à ses proches et ce geste d’amour et de partage demeurent de précieux moments. »
Rita Venkatasawmy, ancienne Ombudsperson for Children : «Une machine à coudre que m’a offerte ma maman»
« J’ai eu plusieurs Noëls mémorables, mais l’un en particulier reste gravé dans ma mémoire. Ma maman m’a offert une petite machine à coudre pour enfants en me disant que c’était un cadeau du Père Noël. Je me souviens que j’aimais écouter aux portes. J’ai compris que ce n’était pas le Père Noël, mais que ma maman faisait des économies et sacrifiait certaines choses pour pouvoir acheter ce cadeau pour ma sœur et moi. Quand nous avons ouvert le paquet le jour de Noël, c’était magique. Dans l’esprit d’un enfant, je savais que le Père Noël n’était pas là, c’était ma maman qui jouait le rôle de la Mère Noël. Ma sœur a reçu une machine à coudre plus petite, alors que la mienne était plus grande, de la marque Singer. Nous avons passé des heures à coudre de petites tenues pour nos poupées. Incroyablement, la machine à coudre Singer que j’ai reçue à l’époque est toujours là aujourd’hui, alors que j’ai 60 ans. J’étais tellement heureuse de faire semblant d’être une grande couturière. C’était bien plus qu’un simple cadeau. C’était le symbole des sacrifices que ma maman était prête à faire pour rendre notre Noël magique. Je me souviens encore de l’étreinte chaleureuse que j’ai donnée à ma maman, reconnaissante pour tout ce qu’elle avait fait pour nous. Elle a fait tellement de sacrifices, et ce Noël restera à jamais gravé dans ma mémoire. »
Catherine Capdor, fondatrice des Influencers Awards : «Mon premier voyage à l’étranger»
« Je pense qu’enfant, on vit davantage Noël qu’en tant qu’adulte. Un de mes meilleurs souvenirs remonte à l’époque où j’avais sept ans. Mes parents nous avaient emmenés en Australie visiter la famille. On était à Sydney. C’était mon premier voyage à l’étranger. J’étais toute excitée à l’idée de prendre l’avion et de pouvoir le vivre en famille, avec des déjeuners et des dîners ici et là, sans compter les décorations de Noël des grandes villes et les grands shopping malls… J’étais éblouie. Il y avait le Père Noël qui prenait les photos avec les enfants. C’était vraiment féerique. »
Jean-Pierre Sauzier, Chairman du complexe de Côte-d’Or : «Ce moment privilégié de partage est le plus important»
« Pour moi, Noël est une fête catholique et chrétienne célébrant la venue du Christ sur la terre. C’est un bel événement pour les croyants, un moment où toute la famille se réunit, des frères et sœurs aux grands-parents. Ces moments sont privilégiés, des instants de partage où il est essentiel de penser à ceux dans le besoin, ceux sans moyens ou sans famille à qui nous pouvons venir en aide. Noël, c’est le partage avec ceux qui ont moins que nous, les piliers sur lesquels reposent les plus beaux souvenirs de Noël. Chaque Noël a été magnifique, depuis l’époque de mon enfance avec toute la famille jusqu’au réveillon du 24 avec la famille, la messe de minuit très populaire et le dîner familial, des souvenirs que je chéris. Les plus récents Noëls, avec mes propres enfants et la famille, sont particulièrement appréciés. Tous les Noëls sont magiques, mais c’est ce moment privilégié de partage qui est le plus important, porteur de sentiments. Je crois que Noël est une fête qui nous apporte beaucoup de paix, surtout en ces moments difficiles sur la terre, dans différents pays. C’est un moment qui nous donne de la paix, une paix importante dans notre vie. »
Ashok Subron, syndicaliste : «Les Noëls de mon enfance étaient les plus beaux»
« C’est vrai que les Noëls de mon enfance étaient les plus beaux. J’étais encore un enfant, avec toute mon innocence, et je vivais dans la magie du Père Noël. Je croyais encore en la magie du Père Noël, et cela rendait tout plus merveilleux. Avec le temps qui passe, il y a un fort élément commercial qui peut gâcher cette magie. Cependant, quand j’étais enfant, les cadeaux que je recevais pour Noël étaient de petits trésors qui me faisaient vraiment plaisir. Je me souviens particulièrement des instruments de musique, comme l’harmonica, que j’ai reçus en cadeau. Je ne suis pas devenu musicien, mais ces cadeaux ont semé les graines de ma passion pour la musique. C’étaient vraiment des moments spéciaux. »
Mgr Michaël Durhône, évêque de Port-Louis : «J’ai célébré la messe dans une paroisse en France avec des sans-papiers»
« Noël n’est pas seulement la célébration de la naissance de Jésus, mais aussi une célébration de l’espoir. Mon souhait profond est que le nombre d’accidents de la route diminue, voire s’arrête complètement – ce qui permettrait aux familles de célébrer Noël sans drame ni perte tragique. Jésus a montré l’espoir et la solidarité, des valeurs qui vont au-delà de la période de Noël. Il est important d’être solidaire avec ceux qui souffrent, avec ceux qui sont dans le besoin. Cette solidarité devrait perdurer au-delà de la période des fêtes et être portée au cœur de notre monde. Mon plus beau Noël remonte à une période où j’étais encore séminariste. C’était en décembre 2000, lorsque j’ai célébré la messe dans une paroisse en France avec des sans-papiers. C’était marquant de voir que, même en étant étrangers, nous pouvions partager un repas ensemble. Cela m’a rappelé l’histoire de Marie et Joseph cherchant un endroit où Jésus naîtrait. Cela m’a inspiré que la célébration de Noël n’était pas seulement d’être en sécurité avec sa famille. Il faut rester ouvert aux autres, tout en portant l’espoir au cœur de nos festivités. Un message de prudence sur la route est essentiel. Soyons responsables, soyons reconnaissants de nous retrouver en famille. »
Umarfarooq Omarjee, Executive Director d’OMJ Company : «Une visite du Père Noël dans une décapotable rouge de collection»
« À Maurice, la fête de Noël est célébrée par toutes les communautés et constitue un jour férié. Elle englobe différents aspects, tels que les échanges de cadeaux et l’ambiance festive. Bien que la fête de Noël soit devenue commerciale, elle conserve une atmosphère intéressante. Elle est associée à la fin de l’année, permettant aux gens de prendre le temps de rencontrer leur famille et leurs amis dans une ambiance plus festive. L’un de mes meilleurs souvenirs de Noël remonte à l’époque où j’étais un jeune enfant, élève du lycée. Le jour précédant les vacances, le lycée organisait une visite du Père Noël dans une vieille voiture de collection décapotable rouge. Le Père Noël distribuait des cadeaux aux élèves. C’est une image folklorique que j’ai gardée en mémoire depuis mon enfance. Les meilleurs cadeaux de Noël que je recevais à l’époque faisaient partie de ce folklore. Je me souviens d’avoir reçu un train avec des rails, produisant un joyeux “tiou tiou”. À cette époque, il n’y avait pas autant de technologie, mais c’était une période où la magie de Noël était particulièrement associée aux enfants et à l’enfance, comme c’est encore le cas aujourd’hui. On a eu des moments difficiles marqués par la pandémie de COVID-19, et maintenant par d’autres problèmes mondiaux. J’espère que la situation dans le monde s’améliorera. Peu importe nos différences idéologiques, la fête de Noël demeure une célébration essentielle pour les enfants. Dans des pays touchés par la guerre ou des situations complexes, l’espoir est que tous les enfants puissent vivre des moments paisibles en famille pendant les fêtes de fin d’année, sans être témoins de la tristesse de la guerre. »
Noah Bibi, sprinter : «Mes meilleures années sont toutes associées à cette fête»
« Noël, pour moi, est une fête très familiale. En tant qu’athlète, je trouve qu’il est important d’être en famille, car cela apporte du réconfort. Comme je voyage souvent en dehors de Maurice, Noël a une valeur sentimentale particulière pour moi. Mes meilleures années sont toutes associées à cette fête, bien qu’en grandissant, je n’aie pas toujours reçu de cadeaux. Jusqu’à mes 18 ans, mon papa m’a vraiment gâté. Maintenant, c’est à moi de donner des cadeaux. C’est un moment de partage avec mes proches qui rend mes Noëls magiques. »
Anil Kumar Dip, commissaire de police : «Je travaille pendant Noël et le Nouvel an»
« J’ai embrassé la carrière de policier en 1991, laissant derrière moi mon poste d’enseignant au secondaire. Mon choix a été inspiré par mon grand frère qui était également policier. Depuis que j’ai intégré les forces de l’ordre, je travaille pendant les périodes de Noël et du Nouvel an. Pour moi, c’est une satisfaction de veiller à la sécurité des personnes et d’assurer la paix dans le pays. Cette responsabilité revêt une grande importance à mes yeux. J’espère que nous pourrons vivre en paix et en harmonie. Maurice est un pays arc-en-ciel, et c’est notre unité qui maintient notre population heureuse. J’espère sincèrement que nous suivrons le bon chemin et que chacun contribuera à faire progresser notre pays. Mes meilleurs vœux vont à toutes les familles. Que cette période festive soit empreinte de joie et de solidarité pour tous. »
Namrata Teeluckdharry, avouée : «Mes parents faisaient tout pour que je saute de joie devant le sapin»
« Mes plus beaux Noëls sont certainement ceux de mon enfance, lorsque mes parents se donnaient beaucoup de mal pour m’offrir tout ce dont je rêvais, en particulier les poupées Barbie. Je me souviens qu’elles coûtaient cher à l’époque, près de Rs 1 000… il y a une vingtaine d’années de cela ! Mais mes parents faisaient toujours de leur mieux pour me voir sauter de joie devant le sapin de Noël. Un autre souvenir qui me tient beaucoup à cœur est l’immense maison de poupée offerte par ma grand-mère maternelle lorsque j’avais une dizaine d’années à Noël. J’étais folle de joie ! Il est difficile de retrouver cette joie pure, intense et sans contrainte que l’on ressent lorsqu’on est enfant, car c’est une période magique où l’on croit encore au Père Noël. »
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