Le gouvernement, à travers le ministre de l’Agro-industrie Mahen Seeruttun, défend la vente de singes mauriciens pour des expériences en laboratoire à l’étranger.
Il met en avant les bénéfices pour la communauté internationale et les revenus conséquents pour Maurice. En 10 ans, le gouvernement a obtenu Rs 199,2 millions en imposant une taxe spéciale de Rs 3 750 par singe aux compagnies exportatrices. Cinq entreprises locales exportent des macaques à 24 laboratoires étrangers.
Le gouvernement mauricien ne compte donc pas céder à la pression exercée par des organisations non gouvernementales étrangères qui veulent faire interdire cette pratique. Dans une réponse parlementaire écrite déposée à l’Assemblée nationale vendredi, Mahen Seeruttun explique qu’à « ce stade, mon ministère ne propose pas de revoir cela (…), étant donné les bénéfices qu’apportent la recherche sur les singes à la communauté internationale et la contribution que cette activité apporte à l’économie nationale en termes de devises et de création d’emploi ».
Le ministre souligne toutefois qu’il veille à ce que l’élevage et l’exportation des singes se fassent dans les normes. Et de préciser que Maurice exporte des singes vivants depuis 1985. Le macaque à longue queue a été introduit à Maurice au début des années 1700 de l’Asie du Sud-est. Cette espèce est listée, selon le ministre, «comme une des plus envahissantes et destructrices. Elle est une nuisance écologique qui détruit l’agriculture et la biodiversité ».
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