Faits Divers

À la Prison centrale de Beau-Bassin : un ballon de foot découpé pour cultiver du cannabis

Prison Beau-Bassin

Un plant de cannabis, mesurant 40 centimètres de haut, a été découvert dans un ballon de foot, découpé et rempli de terre, sur le toit d’un bâtiment abritant les toilettes, dans le Yard 1 de la Prison centrale de Beau-Bassin. C’était dans la matinée du vendredi 6 avril.

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Le pot-aux-roses a été découvert au cours d’une patrouille par les gardiens de prison. Deux officiers, qui faisaient leurs rondes d’inspection, ont été intrigués par la présence d’un plant sur le toit des toilettes dans le Yard 1 de la Prison centrale de Beau-Bassin. Ces derniers se sont rendus compte qu’il s’agissait d’un plant de cannabis de quarante centimètres de haut. En effet, la moitié d’un ballon de foot, découpé et rempli de terre, avait été saisie pour les besoins de l’enquête.

Des éléments de l’Anti-Drug and Smuggling Unit (Adsu) de la Western Division ont été alertés. Ces derniers ont récupéré le plant de cannabis et ouvert une enquête. L’administration pénitentiaire laisse entendre qu’une enquête en interne a été ouverte.

Par ailleurs, il convient de souligner qu’un prisonnier de 23 ans a été admis à l’hôpital Dr A. G. Jeetoo, à Port-Louis. Il avait avalé trois colis de cannabis synthétique. Les faits se sont déroulés dans la journée du dimanche 8 avril. C’est l’agent de l’ordre, qui assurait la surveillance du suspect, qui était sur son lit d’hôpital, qui avait découvert le pot-aux-roses. Le détenu s’était plaint de douleurs la veille, avant d’être conduit à l’hôpital.

Intrigué par le comportement douteux du prisonnier, le policier en faction l’avait interrogé. Le suspect, un habitant de Plaine-Verte, a avoué à ce dernier avoir avalé trois sachets de drogue synthétique. L’homme a eu à subir un traitement de purge en vue d’évacuer la drogue, avant d’obtenir le feu vert des médecins pour quitter l’hôpital.

L’Adsu a pris le relais et inculpé provisoirement le suspect dans la journée du lundi 9 avril. Une fouille à son domicile n’a rien donné.

 

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