Aurélie Thomas St Martin est la directrice de l'Atelier de Mea, une entreprise qu'elle a fondée en 2020, avec pour mission, de créer des produits uniques dans le domaine de la couture. Au cours des quatre dernières années, elle n'a cessé de diversifier ses offres pour rester à la pointe de la mode. Son prochain grand projet est d'étendre ses activités à la fabrication de vêtements pour enfants.
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Débutant son entreprise avec seulement ses économies, Aurélie a démarré par la confection de sacs fourre-tout (« tote bags »). Par la suite, elle a décidé de diversifier son offre pour se démarquer sur un marché hautement compétitif. C’est ainsi qu'elle s'est lancée dans la fabrication de serre-tête (« headbands ») malgré les défis initiaux de faire connaître sa marque et de trouver des clients.
Aujourd'hui, après quatre ans de persévérance, elle peut être fière du chemin parcouru. Elle a gagné en visibilité et a développé sa clientèle grâce à ses différentes participations à des expositions organisées par le National Women Entrepreneur Council (NWEC). Son entreprise, baptisée l'Atelier de Mea, tire son nom de l'abréviation de son propre prénom, Marie Esthel Aurélie et incarne son engagement à créer des produits uniques et de qualité.
La passion d’Aurélie pour la couture remonte à ses neuf ans, lorsqu’elle a découvert sa créativité en faisant des broderies pendant les vacances scolaires"
Sa passion pour la couture remonte à ses neuf ans, lorsqu'elle a découvert sa créativité en réalisant des broderies pendant les vacances scolaires. « D’ailleurs, c’est cette passion qui m'a motivée à suivre des cours de couture et à devenir entrepreneure », confie-t-elle. Inspirée par ses tantes, modistes, Aurélie a trouvé sa voie dans la couture. Ce domaine est pour elle bien plus qu'un métier ; c'est aussi un passe-temps qui lui procure un sentiment d'épanouissement.
Les tendances
Les produits de l'Atelier de Mea attirent une clientèle variée, principalement composée de femmes de tous âges, mais également d'hommes. Les bonnets en turban, en particulier, rencontrent un vif succès auprès des personnes atteintes de cancer, leur offrant une manière élégante de dissimuler les effets de la maladie. Les tendances actuelles de l'industrie incluent les chouchous, les larges bandeaux, ainsi que les bonnets en satin, qu’elle intègre à sa gamme de produits pour rester à la pointe de la mode.
Au-delà de la création de produits, Aurélie voit son entreprise comme un moyen de démontrer sa force et sa détermination. « Malgré les obstacles rencontrés sur mon chemin, je reste résolue à faire de l'Atelier de Mea une marque prospère dans les cinq prochaines années », souligne notre interlocutrice. Son rêve est, en effet, de développer une ligne de vêtements pour enfants, tout en continuant à offrir des produits uniques et de qualité supérieure.
D’hôtesse de vente à femme entrepreneure
Avant de se lancer dans l'entrepreneuriat, Aurélie travaillait comme hôtesse de vente pour une entreprise de rhum local à l'aéroport. Bien qu'elle appréciait son travail, elle aspirait à créer sa propre entreprise depuis l'âge de 22 ans. Après avoir été licenciée en raison de problèmes financiers de la compagnie, elle a saisi l'opportunité pour concrétiser son rêve. « En dépit des difficultés rencontrées, notamment lors des confinements liés à la pandémie de Covid-19, j’ai persévéré et j'ai finalement lancé mon entreprise avec le soutien de ma famille et de mes proches », indique-t-elle.
Vie personnelle
Aurélie Thomas St Martin est une femme mariée et mère de deux enfants : un garçon de cinq ans et une petite fille de deux mois. Elle a fait le choix d'être une maman présente au quotidien pour ses enfants, raison pour laquelle elle a décidé de lancer son entreprise. En dehors de la couture, elle aime se documenter sur des sujets créatifs et cuisiner de bons petits plats pour sa famille. Elle exerce son travail depuis son domicile, utilisant son ancienne chambre de jeune fille, chez sa maman, comme atelier et suit rigoureusement des horaires fixes, de 9h à 16h.
« Les week-ends et jours fériés sont sacrés, exclusivement réservés à ma famille », confie-t-elle. Cependant, aujourd'hui, l’entrepreneure passe beaucoup de temps à constituer son stock pour participer aux expositions et aux ventes. « Mais c'est très difficile, surtout que je suis la seule à gérer tous les aspects de mon entreprise, y compris l'achat des tissus, la fabrication, entre autres », avoue-t-elle. Pour maintenir un équilibre, elle se fixe des objectifs et utilise un tableau de travail. Grâce aux efforts et à la persévérance, elle compte désormais des clients fidèles et parvient à joindre les deux bouts.
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