La compagne de Désiré Candahoo s’en remet à la Commission des droits de l’homme

Ursula Juliana Lasile, 37 ans, ne croit pas en la culpabilité de son compagnon Désiré Sylvio Candahoo. La trentenaire s’est tournée vers la Commission nationale des droits de l’homme (CNDH) pour clamer l’innocence de celui-ci. Sylvio Candahoo a avoué à la police avoir agressé Bhanooduth Beeharry, président de l’Information and Communication Technologies Authority (Icta). Dans sa déposition faite le vendredi 26 août, Ursula Lasile affirme qu’il y a quelque chose de « louche » dans cette affaire.

Les suspicions de Ursula Lasile ont commencé dès l’appel qu’elle a reçu de son compagnon, le jour où il a été arrêté, soit le 17 août. Dans sa déposition, elle affirme qu’alors que Sylvio Candahoo lui parlait, elle entendait des voix lui lancer des jurons, le sommant de raccrocher. « Lerla Désiré finn rakros telefonn la denn manyer panike e linn dir mwa li bizin ale », a-t-elle déclaré aux enquêteurs de la CNDH.

Juliana Lasile assure que même si son compagnon a déjà eu des démêlés avec la police, c’est un homme très croyant qui n’irait pas jusqu’à commettre une agression sauvage. « Mo pa krwar li finn fer sa e mo panse ki swa li pe kasiet kitsoz, swa li pe protez kikenn. Mo santi ena kitsoz lous », a-t-elle déclaré. Elle souligne que Sylvio Candahoo a donné sa version des faits aux enquêteurs sans la présence d’un avocat. « Mo pe demann komisyon drwa de lom so soutyen dan sa zafer-la. »

Nous avons tenté d’obtenir un commentaire officiel de la CNDH par rapport à la suite des événements après cette déposition, mais en vain.