Jayanti Rajub: «La peinture permet de mieux se diversifier»

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5181","attributes":{"class":"media-image wp-image-8916","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"300","height":"337","alt":"Sac de plage"}}]] Sac de plage

</div> Avant de se lancer dans l’entrepreneuriat, Jayanti Rajub était enseignante dans une école maternelle pendant 15 ans. « Mais lorsque mon fils est né, c’était difficile de continuer, car il n’y avait personne pour s’occuper de lui en mon absence. J’ai alors décidé d’abandonner mon travail », raconte-t-elle. Toutefois, quand son fils est passé au secondaire, elle a commencé à prendre des cours dans un centre. « J’ai suivi des cours de couture et de peinture sur bouteille. Ce qui m’a vraiment attirée, c’est la peinture sur tissu. C’est une activité lucrative. À partir du tissu peint, on peut fabriquer plusieurs autres produits, par exemple, des sacs à pain, porte-lettres », explique notre interlocutrice. Plus d’opportunités se sont ouvertes. Pour voir si le travail allait marcher, elle a réalisé quelques produits et les a exposés dans une foire. « J’étais surprise de constater le retour client. Tous mes produits  ont été  vendus et étaient plus prisés par les touristes », fait-elle ressortir. Un des défis majeurs auquel fait face Jayanti est le coût de matière première qui ne cesse d’augmenter. « Il y a deux ans de cela, un mètre de toile écrue se vendait à Rs 75. Aujourd’hui, il faut compter Rs 90 le mètre. Le rouleau me coûte Rs 3 500 », avance-t-elle. Cependant, pour couvrir les frais, elle dit travailler en grande quantité. « En deux jours, je peux fabriquer une dizaine de porte-tissu », indique-t-elle. Par ailleurs, elle travaille seule à la maison. Parfois, pour couper les tissus, elle reçoit l’aide de son époux. C’est à la foire de Quatre-Bornes qu’elle vend ses produits. À 54 ans, elle a toujours cette ambition d’innover et de se développer davantage. Hormis la peinture sur tissu, Jayanti Rajub s’est aussi lancée dans la fabrication de bijoux de fantaisie. « Je n’aime pas rester les bras croisés. Quand je suis à la foire, je suis toujours occupé à enfiler des pierres ou encore des coquillages pour confectionner des chaînes et des bracelets », se réjouit-elle. À l’approche des fêtes de fin d’année, elle se dit confiante d’écouler davantage ses produits. Par ailleurs, l’année prochaine, qui verra l’interdiction des sacs en plastique, elle compte augmenter la fabrication de sacs en tissu.