Economie

Imprimerie: le nombre de commandes en baisse

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Alors que le mois de novembre était autrefois la période de pointe pour les imprimeries, avec les commandes de cartes de souhait, de calendriers, de boîtes de gâteaux, qui affluaient, l’ambiance est pour moins mitigée. Certains responsables évoquent une baisse, d’autres disent voir une lueur au bout du tunnel. « Le nombre de commandes demeure plus ou moins similaire à celui des autres mois, alors qu’il devait augmenter au mois de novembre. Nous espérons que le nombre de commandes décollera d’ici fin novembre, même si nous craignons que cette tendance se maintiendra. » C’est ce que nous a indiqué un responsable de Caractère Ltée, compagnie engagée dans l’impression. Le responsable attribue cette situation désolante aux problèmes de liquidités que connaissent les entreprises, et à la situation économique défavorable sur le plan mondial.Ce qui se répercute sur la situation locale. Même son de cloche chez une imprimerie située à Pailles. « Autrefois, aux mois de novembre et décembre, nous nous frottions les mains, car notre cahier de commandes atteignait son point culminant. Actuellement, il n’y a plus d’évolution des ventes. De nombreuses entreprises ont réduit leurs activités, nous avons eu des commandes très réduites en matière de calendrier et de ‘planners’. Si cette tendance persiste, nous devrions craindre une chute d’environ 50 % de nos activités comparées au mois de novembre 2014 », soutient le responsable de l’imprimerie.  

Heures supplémentaires

  Toutefois, chez TPS Printing Ltd, il y a du pain sur la planche pour les employés et la direction. « En effet, depuis janvier, le nombre de commandes et notre chiffre d’affaires ont chuté drastiquement avec les événements qui se sont produits dans le monde du travail à Maurice. Néanmoins, nous avons pallié cette baisse grâce aux économies réalisées. Cette fin d’année sera meilleure par rapport à la même période en 2014. L’an dernier, les élections générales avaient affecté gravement nos activités, vu que toute l’attention était rivée sur le scrutin électoral », soutient Anil Hungsraz, directeur de TPS Printing Ltd. [blockquote]«Actuellement, mon imprimerie est ouverte six jours sur sept. Les employés doivent parfois travailler 14 heures par jour pour répondre à la demande…»[/blockquote] Même situation chez De Luxe Printing Ltd : les demandes de cotations et les commandes des clients habituels s’accroissent depuis le début de novembre. « Pour répondre à toutes ces commandes, nos employés sont contraints de faire des heures supplémentaires », confie une responsable de l’entreprise.
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