Grâce au Défi Plus : une chaîne de solidarité s’est créée pour aider Mathilde

Mathilde n’avait que Rs 10 dans son porte-monnaie lorsqu’on l’a rencontrée. Son histoire, publiée en mai dernier à la Une du Défi Plus, a créé un élan de solidarité de la part de notre lectorat. Initialement, certaines personnes sont intervenus en urgence pour donner des vivres à Mathilde afin qu’elle a de quoi se mettre sous la dent et des vêtements pour se vêtir. Par la suite, les lecteurs du Défi Plus n’ont pas hésité à tendre la main à cette mère de famille qui vit dans un faubourg de la capitale avec ses quatre enfants, dont une enceinte de huit mois.

Un de nos lecteurs, qui est directeur de compagnie, a même effectué le déplacement le jour de la fête des mères pour donner un cadeau à Mathilde. Ensuite, ont plu des dons financiers par des bienfaiteurs à travers l’île pour que Mathilde puisse payer son loyer. Il y a eu aussi Reena de l’Université de Maurice qui a fait don de quatre boîtes de vivres et de vêtements que Le Défi Plus a remis à Mathilde. Et on apprend qu’il y a quelques jours, l’intervention du G 40 -3e année formateurs, soit un groupe de jeunes d’église, qui soutient Mathilde. C’est une belle initiative de Yoshita Louise, une enseignante de profession, qui, avec la complicité des jeunes du G 40, a fait une collecte d’argent pour acheter des vivres pour Mathilde.

Jonathan Chatigan, le responsable de ce groupe de jeunes, affirme : « J’ai partagé cet article que j’ai lu dans Le Défi Plus, avec ces jeunes. Et ils ont tout de suite réagi pour aider cette famille. Et ils continuent à le faire. »  De plus, ils ont réalisé une vidéo où Mathilde témoigne de son calvaire et qui a été publiée sur Facebook. Il y a eu un effet ricochet, d’autres personnes sont venues en aide à Mathilde, parmi une qui a entamé des démarches pour que Mathilde ait un emploi. Faisant preuve de volonté pour sortir de cette précarité, Mathilde travaille actuellement dans une usine à Port-Louis et peut mieux subvenir aux besoins de ses enfants.

Comme quoi, la solidarité mauricienne demeure légendaire.