Appelé à être un événement annuel, la Fashion Experience en était, le samedi 3 septembre, à sa 1re édition. Organisée par l’agence Mataora, une entreprise spécialisée dans les stratégies de communication, la boîte veut offrir à tous les Mauriciens l’opportunité de se lancer dans le mannequinat et la publicité.
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Elles étaient nombreuses, samedi, à avoir répondu à l’appel de l’agence Mataora, qui tenait au Club Med d’Albion un grand casting à la recherche de filles souhaitant se lancer dans la mode. Toutefois, la particularité de cette audition ne s’arrête pas à la taille de guêpe, comme nous l’explique Mike Muraz, fondateur de Mataora. « La beauté est très subjective. C’est pour cette raison que nous avons ouvert ce casting aux filles de toutes les tailles. Si toutes ne pourront faire carrière dans le mannequinat, rien n’empêche les autres de prêter leur image à des campagnes publicitaires ou encore à figurer dans des films, vu que l’industrie cinématographique locale est en plein essor », dit-il.
Pour cette 1re édition, Mataora a tenu à ne pas faire les choses à moitié. « Nous avons emprunté le concept aux Européens. Ainsi, pour l’événement, nous avons campé un décor très fluide qui permet aux participantes de se sentir comme dans un casting européen. C’est d’ailleurs notre objectif : mettre l’expertise européenne à la portée des Mauriciens. »
Par ailleurs, il se pourrait que le concept s’exporte : « Nous avons plusieurs projets qui sont actuellement en cours de finalisation. » En outre, si la 1re édition était réservée uniquement aux filles, la 2e viendra réparer cette discrimination faite aux messieurs. « Il fallait bien commencer quelque part et nous avons choisi de faire un casting que pour les filles. Mais l’année prochaine, l’audition sera ouverte aux deux sexes », assure Mike Muraz.
Sur place, plusieurs exposants ont également proposé des soins et des conseils aux participantes. Ainsi, avec The Face Shop, les filles ont pu découvrir les secrets que cachent la peau. «Nous avons un appareil qui permet d’analyser la peau de nos clientes. Cet exercice vise à les diriger sur les types de produits à utiliser pour offrir une meilleure santé à leur épiderme. Je tiens, ici, à préciser que tous nos produits sont naturels », explique Karine Marti, la directrice.
Au stand de weshare.mu, les participantes ont pu découvrir un site, qui s’est taillé une réputation en vendant exclusivement des produits de seconde-main. « Le site existe depuis un an et tout laisse croire qu’il a été bien accueilli par les Mauriciens, parce qu’il est actuellement le 11e site le plus visité par les internautes locaux. Notre particularité : tout le monde peut gratuitement vendre n’importe quoi sur notre site du moment que le produit est de seconde-main », explique Mélanie Besson, Business Development Manager de la compagnie.
Autre singularité : le site met en vente des vêtements de seconde-main. « L’objectif, c’est de permettre à un maximum de Mauriciens de porter des vêtements griffés à petits prix. Pour ce faire, il faillait se tourner vers des vêtements de seconde-main, mais en très bon état », fait ressortir Mélanie Besson.
Chez L’Oréal, les participantes ont eu droit à des conseils et à des démonstrations de maquillage. « Quant à nous, nous avons invité les participantes à découvrir nos produits et nos services, notamment concernant la coiffure et le maquillage », souligne Carleen Chan, maquilleuse.
La parole aux participantes
Venues avec pour seul objectif de séduire, elles étaient une bonne centaine à se présenter au casting dans l’espoir d’être retenues. Rencontrées, certaines nous ont fait part de leur motivation.
Christabelle Salva, 23 ans : « J’ai refusé plusieurs opportunités »
« J’ai rejeté plusieurs offres de me présenter à des concours de beauté. Je ne l’ai pas fait parce que je ne me sentais pas prête. Mais cette fois, mes proches m’ont beaucoup encouragée. Donc, je me suis lancée. »
Emy Waterstone-André, 18 ans :« J’ai toujours aimé la mode »
« La mode m’a toujours fascinée. Ce casting me permettra peut-être de participer à des campagnes de publicité. C’est principalement pour cette raison que je suis là. »
Hashinie Lobitana, 21 ans : « Etre bien dans sa peau malgré ses rondeurs »
« Ce casting permet aux filles qui sont un peu rondes comme moi d’être bien dans leur peau, malgré les rondeurs. Je trouve que c’est une très bonne initiative. »
Denisha Ramchurn, 22 ans : « Le début d’une longue aventure »
« J’aime la mode et ce casting me permet de vivre mon rêve de petite fille : celui de me lancer dans le mannequinat. Pour moi, ce n’est que le début d’une longue aventure dans l’univers de la mode. »
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