Pendant que la Beach Authority se propose de replanter des arbres endémiques pour protéger les plages, une famille de Phoenix fait face à un grave problème d’érosion. Cela fait dix ans, assure-t-elle, que leur terrain au bord d’une rivière, est victime d’érosion. Faute de moyens financiers, la mairie de Vacoas-Phoenix ne peut entreprendre des travaux.
Sandeep C. est propriétaire d’un terrain d’une superficie de 14 perches à Robinson No 1 à Phoenix. Sur ce terrain, il a bâti une maison à étage. Aujourd’hui, il vit dans une angoisse folle. Pour cause, son terrain, situé sur la berge d’une rivière, se dégrade considérablement. Il se réduit comme une peau de chagrin. Aujourd’hui, non seulement notre interlocuteur ne peut plus envisager de construire quoi que ce soit sur sa parcelle, sa maison actuelle risque à terme de s’effondrer. Sandeep était à l’antenne d’Xplik ou K, jeudi, pour exprimer son désespoir.
« Ce problème d’érosion perdure depuis plus de dix ans. Je n’ai pas cessé d’attirer l’attention des autorités sur ce problème. En contrebas de ma propriété (située neuf pieds plus haut) coule une rivière », expliquait Sandeep sur Radio Plus.
La propriété de Sandeep longe un terrain sur une longueur de 50 pieds. Entre la berge de la rivière et la limite de terrain (balisage), il ne reste plus que 10 pieds de terre. Près de 20 pieds de terrain ont été emportés par l’érosion provoquée par les eaux de la rivière.
Sous l’effet conjugué des eaux de la rivière et de la pluie, la terre est petit à petit emportée, ce qui provoque des glissements de terrain. L’angoisse de la famille impuissante ne cesse de croître. Que faire pour contrer ces terribles forces de la nature qui menacent d’emporter la maison située en haut de la berge ?
Depuis 2005, Sandeep a expédié correspondance sur correspondance à la mairie de Vacoas-Phoenix, avec copie au ministère de l’Environnement et à la National Development Unit. Dans ces lettres, cet habitant de Phoenix sollicite l’aide des autorités pour lutter contre ce problème d’érosion.
« Certes à la suite de mes nombreuses plaintes, une équipe municipale a dressé un état des lieux. Hélas, aucune mesure de protection n’a été envisagée vu que la municipalité ne dispose pas de moyens financiers suffisants. Sollicité pour un commentaire, Navin Ramsoondur promet son aide. Dans son intervention à l’antenne de Radio Plus, le maire de Vacoas-Phoenix envisage d’évoquer ce problème particulier avec le ministre de l’Environnement, Raj Dayal. Le premier magistrat de la ville propose même une visite des lieux.
Soulignons que pour lutter contre l’érosion des plages, la Beach Authority envisage des mesures naturelles afin de contrer les effets de la mer, en plantant des arbres et autres plantes endémiques. Cela permettrait de stopper ou du moins ralentir le transport du sable. Ce projet de mise en terre de milliers d’arbres devrait être lancé sur diverses plages du pays: Flic-en-Flac, Belle-Mare et Riambel.
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