L’enseignement est un noble métier. Cependant, certains éprouvent du mal à l’exercer en toute quiétude.
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Les Supply Teachers souhaitent une amélioration de leurs conditions d’emploi.
« Nous sommes inquiets pour notre avenir », se lamente le porte-parole d’un groupe de Supply Teachers. Ces derniers sont sollicités pour remplacer des enseignants du secondaire en congé. Une employée du ministère de l’Éducation révèle que pour 2016, quelque 600 enseignants auxiliaires ont été recrutés sur une longue durée.
L’un d’eux, qui compte six années de service, explique les difficultés auxquelles ils sont confrontés. « Nous ne sommes rétribués que pour les jours où nous travaillons. Nous n’avons droit à aucun jour de congé, que ce soit local ou sick leave. Notre salaire est comptabilisé le dernier jour du mois et cela nous pose problème puisque nous devons attendre encore plusieurs jours avant d’être payés. »
Ousha, qui est mère de famille et qui enseigne le français depuis trois ans, souligne qu’elle n’a pas accès à certains emprunts vu qu’elle n’a pas de fiche de paie. De plus, les Supply Teachers déplorent le fait qu’ils n’aient pas droit à des programmes de formation. Ces sessions sont d’abord destinées aux enseignants à plein-temps.
Selon leurs conditions, ces auxiliaires n’ont pas d’emploi du temps fixe. Ils peuvent être appelés à n’importe quel moment de l’année pour être remplaçants et parfois dans un collège éloigné de leur résidence. Ils déplorent aussi le manque d’interaction entre eux et les élèves en raison du peu de temps qu’ils passent dans une classe.
Ces Supply Teachers souhaitent une amélioration de leurs conditions à la prochaine rentrée. Le ministère de l’Éducation fait cependant ressortir que ces enseignants sont tout à fait au courant de ce qui les attend au moment de postuler pour de tels postes.
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