La rentrée scolaire est prévue le lundi 8 janvier avec l’admission des élèves en Grades 1 et 7. Yahya Paraouty, président de l’Union of Private Secondary Education Employees, estime qu’au niveau du secondaire, rien n’est bien défini.
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Yahya Paraouty note un « manque de planification » pour deux exercices. Le président de l’Union of Private Secondary Education Employees (UPSEE) cite l’admission des élèves en Grade 7 et l’Extended Programme qui, selon lui, n’ont pas été faits dans les règles. « Le ministère de l’Éducation a admis plus d’élèves que prévu en Grade 7 dans des collèges d’État. La mesure a été appliquée au détriment des collèges privés qui n’ont pas eu le nombre attendu d’élèves », explique-t-il.
Il dresse le même constat au sujet de l’Extended Programme. Au départ, il devait y avoir 20 élèves par classe. Par la suite, certains établissements en ont admis davantage. Yahya Paraouty dit ne pas comprendre la politique du ministère qui annonce une décision, mais qui, au final, fait autre chose.
Il soulève le cas des admissions dans les salles de classe en 2018. Avec le nombre d’élèves en régression dans certains collèges privés, la Private Secondary Education Authority a demandé aux responsables de faire de petites classes.
Les enseignants pourront ainsi, selon lui, exercer un meilleur contrôle de la classe. Sauf que c’est une mauvaise pratique au détriment des enseignants du secteur public. « Les enseignants de l’État auront des classes bondées à gérer et plus de cahiers à corriger contrairement à leurs collègues du privé. Les autorités auraient dû veiller à ce que tous les enseignants, indépendamment du collège dans lequel ils travaillent, aient la même charge de travail et qu’ils perçoivent le même salaire », explique Yahya Paraouty.
Épreuves de Grade 9
L’UPSEE estime que les questionnaires de Form 3 ne reflètent pas le niveau de tous les élèves. « Difficile de satisfaire tous les élèves de Grade 9. Ils n’ont pas le même niveau en entrant au collège. Comment s’attendre à ce qu’ils puissent bien travailler ? » lance le syndicaliste.
Yahya Paraouty soutient que plusieurs collèges n’utilisent pas les résultats de ces épreuves pour l’exercice de promotion en Grade 10 mais bel et bien ceux que les élèves ont obtenus à l’issue d’examens en interne. « Ces questionnaires sont produits par le Mauritius Examinations Syndicate. Ils ne sont pas du niveau souhaité », déplore-t-il.
Il explique que dans le cadre de la réforme éducative, la ministre aurait dû se lancer dans une campagne de communication pour « dissiper tous les doutes et de rassurer tous les partenaires ».
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