Une centaine de femmes s’occupant du nettoyage dans les écoles publiques ont été licenciées ; le contrat de leur employeur n’ayant pas été renouvelé par le gouvernement.
La nouvelle compagnie, qui a décroché le contrat après un exercice d’appel d’offres, n’a pas souhaité retenir une partie de ces « cleaners ».
La Confédération des travailleurs du secteur privé (CTSP) dénonce ces licenciements.
Jane Raggoo, porte-parole de la CTSP, a rencontré ces « cleaners » samedi 26 septembre. Selon elle, même les femmes ayant conservé leur emploi font face à des conditions de travail jugées « déplorables ». Elle indique que la compagnie leur propose un salaire de Rs 2 500 à Rs 3 000.
[blockquote]« Li fer bann dimunn la vinn pou 3 heures. Elles n’ont obtenu aucun contrat et elles n’obtiennent pas l’allocation de transport. Et leur argent sera déduit si elles s’absentent. C’est un contrat verbal de neuf mois à prendre ou à laisser ! » déplore Jane Raggoo.[/blockquote]
La syndicaliste affirme que ces « cleaners » participeront à la manifestation qu’organisera la CTSP samedi 3 octobre à Rose-Hill dans le cadre de la Journée mondiale du travail décent : « Nous remettrons une lettre aux députés sur la situation de ces “cleaners” ».
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