836 pintes de sang ont été détruites, l’an dernier, à l’hôpital Victoria, Candos. C’est ce qu’indique une source du Blood Transfusion Service.
Le ministère de la Santé a donné son feu vert à cet exercice. Deux analyses ont été faites en 2015. Lors du premier exercice, 308 pintes ont été testées positives à l’hépatite C (HCV), 191 positifs à la syphilis (TPHA) et 165 donneurs avaient le VIH. Les résultats du second exercice ont révélé 148 cas d’hépatite C et 24 autres liés au VIH.
La destruction des pintes a été confirmée par Obeid Khan Wahedally, président de la Blood Donors’ Association : « Il faut une campagne de sensibilisation. » Il lance un appel au gouvernement pour l’introduction d’une carte électronique qui contiendrait des détails sur les donneurs.
Le ministre Anil Gayan explique, pour sa part, qu’il y a « un protocole bien établi. Si le sang est contaminé, nous ne l’utilisons pas ».
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