La Marcel-Cabon State Secondary School rouvre ses portes en janvier 2018. Elle avait été fermée dans les années 2000 pour cause de troubles sociaux. Des craintes subsistent concernant cet établissement, de par sa proximité avec Résidences-Barkly.
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Des témoignages d’anciens élèves allèguent que, au départ, l’appellation trompeuse aidant (collège Royal de Beau-Bassin, NDLR.), ce nouvel établissement scolaire étatique attire des admissions nombreuses d’élèves bien classés aux examens du défunt CPE, élèves venant de régions autres que les abords immédiats. Ce qui oblige les adolescents de l’endroit à mendier ailleurs une instruction secondaire.
Le désenchantement ne tarde guère. Les meilleurs enseignants rechignent à fonctionner aux abords de quartiers n’ayant pas, allègue-t-on, bonne réputation. Des élèves friqués deviennent la proie de la faune opportuniste, pouvant indéfiniment guetter leurs éventuelles proies, pour leur soutirer de force ce qu’ils ont de précieux sur eux (portables, chaussures de sport, blousons griffés, autres signes de richesse dangereusement visibles). Les admissions deviennent graduellement plus rares. Les premiers incidents relativement graves fournissent le prétexte recherché pour fermer l’établissement.
Cela se serait-il produit si l’ouverture de tout établissement scolaire, primaire ou secondaire, se faisait principalement pour les besoins éducatifs de la région ? Autrement dit, pour les adolescents, voire les enseignants résidant dans un rayon restreint du nouvel établissement éducatif, avec promesse d’un rayonnement culturel et académique 24/7 ou presque pour le quartier urbain ou le village concerné ?
En d’autres mots, un catchment area plus restreint et local, comme cela se fait en principe pour les écoles primaires.
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