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Délinquance juvénile : vers un cadre légal plus strict pour les mineurs

Une table ronde sur de la délinquance juvénile à Maurice s’est tenue le jeudi 30 janvier. Le durcissement des lois contre les mineurs et les devoirs envers ceux-ci ont été évoqués. 

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Le ministre de l’Éducation a répondu à toutes les questions de la presse. Il a été transparent et franc. « C’était une rencontre très positive et les discussions ont été franches, car nous voulions dégager un consensus avant les Assises en avril. Et nous allons solliciter l’aide du State Law Office (SLO) ».

« Il y a un comité interministériel présidé par l’adjoint au Premier ministre qui se penche sur la question des réseaux sociaux. On ne sait pas quelles seront les retombées. On a sollicité la collaboration du SLO. Ce que nous préconisons, c’est que les jeunes sachent qu’ils ont des responsabilités envers eux-mêmes, envers leurs parents, leurs grands-parents et que leur comportement doit changer. Il faut un frein au bullying et ne plus marginaliser les jeunes » explique le ministre Mahen Gungapersad, ancien pédagogue.

« Responsabiliser les parents »

La jeunesse va-t-elle mal ou vit-elle mal son adolescence ? Le ministre répond que la cellule familiale a beaucoup changé. Les enfants sont laissés à eux-mêmes, il y a l’environnement à la maison, des parents séparés, divorcés, le manque de ressources financières, entre autres. « Il est aussi important de responsabiliser les parents. Lors des assises, on va aborder d’autres sujets pour trouver des solutions. »

Les adolescents et même les élèves du primaire rendent le travail des profs compliqué. Que faire ? « Les parents devraient savoir que l’école ne peut tout faire. Si un enfant est trouvé en présence d’une substance illicite, les profs n’ont pas le droit de fouiller son sac et c’est pour cela que nous recherchons l’aide du SLO. Il faut recadrer certains jeunes. »

Les autres intervenants, le Dr Ismat Nawoor, du ministère de la Santé, Karoona Chooramun, de la Child Development Unit, et Sanjeet Hosenee, du Rehabilitation Youth Centre (RYC), ont tous évoqué les valeurs. Pour le directeur du RYC, « il faut faire comprendre aux jeunes qu’il y a un prix à payer s’ils font des bêtises... »

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