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Ashvin Gudday : «Nous réclamons un ‘Disaster Leave’ face au changement climatique»

Le négociateur syndical Ashvin Gudday, de la General Workers Federation (GWF), monte au créneau à l’occasion du 1er-Mai. Selon lui, dans un contexte de crise économique, il est inacceptable que les travailleurs en paient le prix. « Il y a bel et bien une crise globale, héritée de l’ancien régime, mais nous n’accepterons pas que les travailleurs endossent ce fardeau social. Ce sont les employeurs qui devront contribuer davantage pour soulager et améliorer l’état de l’économie », martèle-t-il.

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Face aux profits engrangés par les grandes entreprises, Ashvin Gudday dénonce une injustice. « N’oublions pas les milliards de roupies de profits encaissées par les grosses boîtes qui ont continué à toucher des dividendes, alors que la majorité peine à joindre les deux bouts », rappelle-t-il. Il réclame des mesures fortes telles que la restauration du pouvoir d’achat, une meilleure sécurité au travail et la lutte contre la précarité qui pousse les jeunes à l’exil.

Parmi les revendications phares figurent le maintien des protections sociales, comme la CSG Allowance, et la mise en œuvre des promesses électorales, dont la double pension à 60 ans pour les veuves et les personnes porteuses d’un handicap. La GWF demande aussi des amendements aux lois du travail, incluant un Disaster Leave face au changement climatique, et un retour au quota de travailleurs étrangers pour protéger l’emploi local. « Le gouvernement a le devoir moral de respecter les contributions des travailleurs et d’incarner le changement promis », insiste Ashvin Gudday, appelant à taxer davantage les riches et à promouvoir la justice sociale.

 

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