Déborah Albert, pâtissière: elle suit les traces de sa mère

Habitante de Pointe-aux-Sables, mariée et maman d’un enfant, Déborah Albert raconte la joie qu’elle éprouve à confectionner des gâteaux. La pâtisserie, elle l’a dans le sang. C’est l’un des héritages que lui a légué sa défunte mère et que Déborah valorise de tout son cœur. Bûches de Noël, chocolats fourrés, ‘cupcakes’ personnalisés, gâteaux au chocolat, entre autres. Ce sont là quelques gâteaux que propose Déborah Albert pour le plus grand bonheur de ses clients. Les commandes pour ces gâteaux montent en flèche en cette période festive. Déborah a du pain sur la planche et elle soutient qu’elle peut préparer des gâteaux à n’importe quelle heure et à n’importe quel jour, dépendant des commandes qu’elle reçoit. Toutefois, la jeune femme précise que la pâtisserie n’est pas un métier saisonnier, car les gens consomment tous les jours des gâteaux, que ce soit à l’occasion d’un anniversaire, d’une fête, entre autres. « La pâtisserie implique la confection de toutes sortes de délices pour le plus grand plaisir des gourmands et elle est une science exacte qui requiert une bonne précision, maîtrise et technique. Chaque dose d’ingrédient doit être incluse avec exactitude pour que le produit fini réponde à notre attente. Tout comme la technologie, la pâtisserie ne cesse d’évoluer au fil du temps et nous ne finissons jamais d’apprendre les nouvelles techniques de confection, d’imaginer de nouvelles créations et de faire preuve d’innovation », explique-t-elle.   [[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5544","attributes":{"class":"media-image aligncenter size-full wp-image-11609","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"1920","height":"480","alt":"D\u00e9borah Albert"}}]]

Son premier gâteau

Plus une passion qu’un métier, Déborah explique que la pâtisserie est tout simplement venue à la portée de sa main. « Lorsque j’étais petite, j’adorais regarder ma mère préparer des gâteaux, les dimanches et lors des anniversaires. Chacune de ses confections de gâteaux était un délice », se rappelle-t-elle. Déborah explique que son premier gâteau restera toujours gravé dans sa mémoire. « C’était un dimanche. J’avais préparé un gâteau à la cannelle et à la vanille. Honnêtement, la première fois, ce n’était pas une réussite, mais j’étais contente, car il y a toujours un début à tout. On m’a beaucoup aidée pour être ce que je suis aujourd’hui. Je me rappelle de ma première batteuse, offerte par ma cousine. Depuis que je l’ai reçue, j’ai commencé à confectionner des gâteaux. C’est ainsi que ma grande sœur Noann et moi, nous nous sommes lancées dans la pâtisserie, il y a quelques années. Nous avons suivi des cours chez ‘Celestin Pastry’ pour avoir les techniques requises et nous avons continué à pratiquer la confection à la maison », relate notre interlocutrice.

[[{"type":"media","view_mode":"media_large","fid":"5545","attributes":{"class":"media-image alignleft wp-image-11608","typeof":"foaf:Image","style":"","width":"400","height":"533","alt":"Gateau"}}]]Héritage familial

Déborah précise qu’elle vit cette passion constamment, car son savoir-faire en pâtisserie est un héritage familial. « Certes, tout ne va pas comme sur des roulettes mais, nous réussissons à nous en sortir. Notre mère n’est plus de ce monde, mais je suis sûre qu’elle est fière de nous », souligne-t-elle. Notre interlocutrice fait ressortir qu’elle s’en sort grâce au soutien de sa famille. « Après chaque gâteau confectionné, je le montre d’abord à mon époux pour obtenir son avis. Cela compte beaucoup pour moi, car je saurai s’il faut que j’améliore certaines choses concernant la décoration ou l’apparence du gâteau », explique Déborah.

Compétition

Déborah fait ressortir que le métier de pâtissier est attrayant pour les jeunes d’aujourd’hui en ajoutant que la concurrence est certes rude, mais que chacun a sa façon d’interpréter une recette, chose qui fait toute la différence. « Toutefois, il est difficile de donner un salaire approximatif pour ce métier, car cela fluctue énormément dépendant du nombre de commandes », avance-t-elle. Pour conclure, Déborah mentionne que ce métier requiert cinq caractères précis, notamment, l’amour, la passion, la foi, la rigueur et la créativité.