Coups de feu à St-Hubert - Véronique Adrien: «Mon époux n’a pas de fusil»

Nicolas Adrien, un laboureur de 37 ans, a été inculpé devant le tribunal de Mahébourg, lundi matin, sous une accusation provisoire de « possession of firearms with intention to endanger life ». Il a été reconduit en cellule policière. Cet habitant de St-Hilaire a été arrêté par les limiers de la CID de Rose-Belle. Cela dans le sillage de l’enquête sur les coups de feu tirés, aux petites heures de dimanche, sur la maison de Vishal Seebchurn à St-Hubert. La police a procédé à la perquisition du domicile de Nicolas Adrien, mais rien de compromettant n’a été retrouvé. Le suspect avait expliqué aux enquêteurs qu’il était chez lui lorsque les coups de feu ont été tirés sur la maison du pompier. Ce dernier est soupçonné de faire partie d’un gang qui sème la terreur dans le Sud. La police n’a pas encore enregistré la déposition officielle du laboureur. Nicolas Adrien et son épouse Véronique font partie du Comité de soutien pour la justice (CSJ) qui avait rencontré le Premier ministre, sir Anerood Jugnauth, en mai. Ils avaient exprimé leurs craintes par rapport à ce gang et soumis leurs doléances. L’épouse, également âgée de 37 ans, allègue avoir été agressée au sabre par des présumés membres de ce groupe. Elle est catégorique. Son époux, dit-elle, « ne peut être l’auteur des coups de feu tirés sur la maison de Vishal Seebchurn », membre de l’organisation socioculturelle Hindu Shakti Senna. « Mon époux était à la maison à l’heure du délit. Plusieurs proches l’ont vu à la maison. Il ne possède pas de permis de port d’armes et n’a pas de fusil. Les enquêteurs peuvent faire analyser ses vêtements. Ils n’y trouveront aucun résidu de poudre », poursuit-elle. Vishal Seebchurn et le couple Adrien sont à couteaux tirés. Le pompier a porté plainte au poste de police de Cent-Gaulettes, samedi, contre des membres de la famille Adrien. Il allègue qu’ils ont menacé d’égorger son fils de 16 ans.