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Controverse : l’arrestation de Vimen Sabapati sous enquête de l’IPCC 

En fin de semaine dernière, la Cybercrime Unit du Central Criminal Investigation Department (CCID) a terminé la transcription du contenu de la vidéo jugée « accablante » et filmée par l’ex-policière G., puis déposée par celle-ci. Cet exercice terminé, sur les ordres de l’Assistant commissaire de police Rajkoomar Seebah, responsable du CCID, le dossier a été transmis à l’Independent Police Complaints Commission (IPCC). Cette commission a pour mission d’enquêter sur les plaintes déposées contre les membres de la défunte Special Striking Team (SST) impliqués dans cette affaire.

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La plaignante, l’ex-policière G, qui avait déposé plainte pour « complaint against police » le 5 mars dernier auprès du CCID, avait, par le biais de son avocat Me Rouben Mooroongapillay, exigé que ce soit la police elle-même qui mène l’enquête, et non l’IPCC. L’enquête de l’IPCC doit commencer cette semaine, avec l’audition des policiers de l’ex-SST mentionnés dans la déclaration de l’ex-policière G. Une liste des policiers de la défunte SST a déjà été établie pour les confronter à la bande vidéo de l’opération, filmée par l’ex-policière G. 

L’IPCC auditionnera également les responsables de la SST ayant supervisé l’opération. Le surintendant de police Ashik Jagai, responsable global de l’opération, sera notamment entendu. La police accuse Vimen Sabapati, entraîneur de Muay Thai, d’avoir été en possession de 10 kilos d’héroïne, d’une valeur estimée à Rs 150 millions. Cependant, ce dernier a fermement rejeté ces accusations.

Incohérences 

Le responsable de l’ancienne SST et ses collègues devront faire face aux allégations de l’ex-Woman Police Constable, impliquée dans l’opération ayant conduit à l’arrestation de Vimen Sabapati. Deux ans après les faits, elle a dénoncé des « incohérences » et des « maldonnes » dans cette opération, notamment en ce qui concerne la manipulation présumée de l’exhibit (le sac ; NdlR) saisi en possession de Vimen Sabapati, dans lequel les colis de drogue avaient été découverts.

D’après l’ex-constable, après leur arrivée aux Casernes centrales le jour de l’opération, un policier s’est emparé du sac avant de se rendre dans une autre pièce. À son retour, elle a constaté que le sac semblait avoir mystérieusement pris du poids. Elle a également signalé une forte odeur qui s’est dégagée lors de la fouille, alors qu’elle n’était pas présente initialement.

L’ex-policière a aussi mentionné d’autres manœuvres de ses anciens collègues pour incriminer Vimen Sabapati. Ce dernier, à la suite de cette saisie, a été détenu pendant cinq mois avant d’obtenir une liberté provisoire. Depuis, il mène une bataille juridique contre la SST, l’accusant de « drug planting ». 

Vimen Sabapati : « Si lapolis pa pran aksion, moem pou pran aksion » 

S’agit-il de menaces voilées ? Dans un message posté sur son profil Facebook vendredi, Vimen Sabapati réclame des actions fortes de la police contre ceux qui ont, selon lui, commis des « maldonnes : Drug Planting » lors de l’opération qui a mené à son arrestation le 3 mai 2023. « Mo mintenir si lapolis pa pran aksion moem mo pou pran aksion !! Mo prefer perdi mo lavi dan sa konba la ki res an vi kouma enn las. »

 

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