La Revenue Protection Unit du Central Electricity Board est sur le pied de guerre. Elle a recensé une dizaine de connexions illégales à son réseau en novembre. Des sanctions sont prévues.
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Contourner les règlements et s’approvisionner illégalement en électricité. Tel est le modus operandi des « fraudeurs » qui n’hésitent pas récemment à se connecter illégalement au réseau du Central Electricity Board (CEB).
En novembre, une dizaine de cas a été répertoriée à travers l’île. La dernière en date remonte au mercredi 28 novembre. La Revenue Protection Unit (RPU), chargée d’enquêter sur les connexions illégales, a détecté un cas à Petit-Verger, Saint-Pierre. Cette unité a découvert qu’une maison était illégalement connectée au réseau du CEB de la localité.
Après enquête, ils ont porté plainte au poste de police de Saint-Pierre contre cette habitante de Petit-Verger. Dans une déclaration un Senior Technical Officer de la RPU explique que cette femme n’est pas une cliente du CEB et qu’elle a commis une offense pour « unlawful abstraction of energy. »
D’autres personnes risquent la même sanction. Lorsque des connexions illégales sont détectées, les inspecteurs du CEB informent la RPU. « Par la suite, une enquête démarre. Les techniciens se rendent sur les lieux où ils font une inspection et prennent des photos », précise le Senior Technical Officer.
La personne incriminée sera convoquée dans les locaux de la RPU où elle sera traduite devant un « board » composé de techniciens de la RPU et d’inspecteurs. « Ils confronteront la personne. Un Voluntary Arrears Agreement lui sera proposé. Ce qui veut dire qu’elle devra rembourser l’énergie consommée au taux fort. Si elle refuse, une plainte sera enregistrée à la police et le dossier sera porté devant la justice. La personne sera poursuivie. »
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