Les amendements à la Road Traffic Act devraient être votés le 1er septembre. Les opérateurs seront alors habilités à émettre des certificats de fitness.
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Le jeudi 1er septembre, les amendements à la Road Traffic Act devraient être votés, ce qui permettra la privatisation complète des trois centres de fitness. Ces derniers opèrent, depuis le 16 août, avec des officiels de la National Transport Authority (NTA). Une fois la privatisation complétée, les opérateurs assurent que tout le processus pour l’obtention d’un certificat de fitness sera automatisé. Ce qui permettra de gagner du temps et de réduire considérablement les risques de corruption.
Même si les nouveaux appareils de pointe sont utilisés pour tester les véhicules, les opérateurs ne sont pas autorisés à octroyer les certificats de fitness. La Road Traffic Act stipule que seule la NTA est habilitée à le faire. Ce sont donc ses officiels qui délivrent les certificats en fonction de la performance des véhicules lors des tests. Ce qui retarderait le processus, selon les opérateurs.
« À partir du moment où nous serons complètement privatisés, ce n’est plus la NTA qui délivrera les certificats. Nous compterons plus sur notre système informatique », explique Christine Treebhoobun, directrice adjointe de SGS à Forest-Side. Ce qui assurera que les certificats seront émis plus rapidement qu’actuellement car le système de la NTA n’est pas intégré aux appareils des centres. « Il y aura moins d’interventions humaines quand la privatisation sera achevée », ajoute la directrice adjointe.
Ce que confirme le Dr Revin Panray Beeharry, consultant chez Eastern Vehicle Examination Centre, le centre de fitness de L’Aventure, dans l’Est. « Les tests seront complètement automatisés, explique-t-il. Actuellement, c’est la NTA qui octroie les certificats et elle se sert des anciennes méthodes. Plutôt que la NTA, ce sera la machine qui décidera de l’émission des certificats. » Selon le consultant, actuellement, les officiels accordent encore beaucoup d’importance aux tests visuels.
Autre changement notable qui devrait aider les automobilistes à passer moins de temps à attendre leur tour devant les centres : les rendez-vous à des heures spécifiques. « La personne pourra choisir le jour qui lui convient et l’heure également », affirme Christine Treebhoobun de SGS. Les rendez-vous, assure-t-elle, peuvent même être pris la veille, vu qu’il y a environ « 20 % de no-show » chaque jour.
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