Ils ne sont plus qualifiés pour s’établir pour de bon au Canada. Une vingtaine de Mauriciens, bénéficiaires du programme de migration circulaire, sont dans l’impasse. Hootesh Ramburn, Project Coordinator pour la migration circulaire, explique que le cas de ces ressortissants mauriciens ne relève pas de leur cadre de travail, mais de la loi canadienne sur l’immigration.
Ces Mauriciens, au nombre de 18, travaillent comme bouchers au sein de la société québécoise Olymel. Leur permis de travail a été renouvelé conformément aux dispositions régissant la migration circulaire. Toutefois, suites aux changements apportés à la loi fédérale canadienne sur l’immigration, ces employés ne sont plus considérés comme des travailleurs étrangers qualifiés et ne tombent pas, par conséquent, dans la catégorie de ceux habilités à aspirer au statut de résidents permanents.
Hootesh Ramburn souligne que pour se qualifier pour devenir des résidents permanents, les bénéficiaires du programme de migration circulaire doivent satisfaire un certain nombre de critères, dont la maîtrise du français et l’intégration à la société canadienne.
« À partir du moment qu’ils font cette demande, ils tombent sous le coup de la loi canadienne sur l’immigration. Si les critères établis par cette loi ont changé, ni l’OFII (Office français de l’immigration et de l’intégration) qui est responsable de la migration circulaire, ni les autorités mauriciennes ne peuvent intervenir en leur faveur. C’est une question qui relève uniquement des autorités canadiennes et l’on n’y peut rien », soutient-il.
Et d’ajouter que depuis que la loi sur l’immigration a été modifiée, le mois dernier, l’OFII reçoit moins de demandes pour le Canada.
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