«Mon appel pour une démission [en bloc de l'Oppositon, Ndlr] a été rejetée. Mais, mon appel c'est pour une Opposition unie. Fode pa get lego la. Il faut être patriote». C’est ce qu’a déclaré Roshi Bhadain ce vendredi 9 octobre. Le leader du Reform Party prenait la parole lors d’un congrès de son parti à St-Jean, Quatre-Bornes.
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Roshi Bhadain est revenu sur les déclarations des leaders des partis de l’opposition à savoir Navin Ramgoolam, Paul Bérenger, Xavier-Luc Duval sans oublier le leader de l’opposition, Arvin Boolell, refusant de démissionner.
En fait, le leader du Reform Party avait réclamé la démission des députés de l’opposition afin que cette action mène le pays vers des élections générales anticipées.
Selon Roshi Bhadain, « les votes du Reform Party auraient aidé l'opposition dans plusieurs circonscriptions notamment aux numéros 10, 14, 15, 16, 17, 19, avec 8 sièges ».
Aux yeux du leader du Reform Party, le «Metro Express demeure un danger». Selon ses dires, « les terrains à Quatre-Bornes vont perdre leur valeur. Et, les commerces qui se trouvent à St-Jean seront durement affectés».
Roshi Bhadain avance que, selon la Banque mondiale, 124 000 personnes ont été licenciées à Maurice. Et d’ajouter que « 24% des ménages consomment un seul repas par jour à Maurice ».
Avec la dépréciation de la roupie, le coût de la vie a drastiquement augmenté, dit le leader de Reform Party. Pour lui, « il est impensable qu'on utilise les réserves de la Banque de Maurice pour donner au secteur privé qui rembourse ses dettes auprès des banques commerciales ».
Selon Roshi Bhadain, «un leader doit être soit aimé soit craint. « Et, Pravind Jugnauth n’a aucune de ces deux qualités ».
Dans la lutte contre la drogue et la fraude, le pays doit opter pour un «cashless system», recommande le leader du Reform Party.
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