Avis d’averses accompagnées d’orages : des écoles ont opéré normalement

«Il est temps de revoir le protocole du ministère de l’Éducation. Ce n’est pas au chef de l’établissement de décider s’il faut laisser partir les élèves. Il appartient au ministère de le faire. » C’est l’avis de Soondress Sawmynaden, président des recteurs et assistants-recteurs des collèges d’État.

En effet, avec l’avis de fortes averses en vigueur de 13 heures à 20 heures, émis à la mi-journée jeudi, c’est le protocole du ministère qui a été mis en action. Il stipule que le chef d’un établissement doit juger s’il peut autoriser ses élèves à rentrer chez eux, dépendant du temps. Les parents qui souhaitent récupérer leurs enfants avant la fin des cours peuvent le faire, en se présentant à l’école munis d’une pièce d’identité.

Soondress Sawmynaden souligne que c’est à 12 h 50 que les chefs des établissements ont été avertis, par courriel, de la ligne de conduite à suivre. « Il aurait fallu que les responsables du ministère appellent tous les chefs d’établissement pour les informer parce que certains n'ont pas reçu le message. »

Le recteur fait aussi ressortir que le chef d’un établissement n’est pas apte à prendre une telle décision, puisqu’il ignore le temps qu’il fait dans les autres régions en laissant partir les élèves plus tôt. « La communication doit se faire à travers la radio, le ministère passant le message aux chefs des établissements et aux propriétaires d’autobus pour leur demander d’envoyer leurs véhicules plus tôt. »

Jeudi après-midi, certains parents ne savaient quoi faire de leurs enfants à l’école. Plusieurs d’entre eux ont appelé la direction de l’établissement scolaire pour savoir si les classes se poursuivaient. D’autres ont préféré se rendre sur place pour les récupérer. À 13 heures, seule l’école primaire de Chitrakoot avait autorisé ses élèves à rentrer chez eux.