Ils ont créé l’événement en s’inscrivant sur la liste des lauréats de la cuvée 2019. Il s’agit de Sonia Chummun, du Mahatma Gandhi Institute, Karanveer Hoolash, du Rabindranath Tagore Institute (RTI) et Eugénie Lam Cham Kee, du collège d’État GMD Atchia. Les trois jeunes étaient les invités de Ruth Rajaysur et de Patrick Hilbert dans l’émission Au Cœur de l’Info, hier. Ils nous livrent la clé de leur performance exceptionnelle.
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Pour les trois lauréats, pour briller aux examens de HSC, il faut avant tout de la volonté et de la persévérance. Ils ne manquent pas de souligner que ces deux dernières années, ils ont cravaché dur entre l’école et les leçons particulières. « On se doit d’aimer ce qu’on fait et de rester appliqué », affirme Eugénie Lam Cham Kee.
Pour sa part, Sonia Chummun indique que le soutien et l’encadrement parental est primordial. « Il est important qu’il y ait quelqu’un qui nous rappelle qu’il n’y a pas que le côté académique qui compte », dit-elle. Les trois lauréats concèdent qu’il faut savoir évacuer la pression.Les boursiers sont d’avis que les leçons particulières sont un apport non négligeable pour obtenir la palme. « J’ai pris des leçons par mesure de précaution. En Form IV et Form V, certains enseignants s’absentaient. Les leçons ont été un back-up plan pour pouvoir terminer le cursus », révèle Sonia Chummun. À ce sujet, Eugénie Lam Cham Kee parle d’un véritable « plus ».
Karanveer Hoolash évoque, lui, l’utilisation des nouvelles technologies et des réseaux sociaux dans son apprentissage. Comme lui, ils étaient nombreux à en avoir fait usage pour se préparer aux examens. Faut-il inclure ces techniques dans le cursus scolaire ? Le lauréat du RTI pense que oui.
En ce qui concerne l’apport des enseignants, les trois boursiers déplorent que certains ne se montrent pas très « engagés ». Mais, nuance Sonia Chummun, « il y en a qui font preuve de beaucoup de patience ». Quant à Karanveer Hoolash, il pense qu’il faut surtout compter sur soi et faire soi-même des efforts. Eugénie Lam Cham Kee, elle, croit en une saine compétition. « Chacun doit avoir sa motivation mais cette compétition ne doit pas être toxique », précise-t-elle.
Maintenant qu’envisagent-il de faire ? Rester à Maurice ou s’envoler vers d’autres cieux pour des études supérieures ? À ces questions, les trois invités de Ruth Rajaysur et de Patrick Hilbert sont unanimes pour exprimer leur désir d’étudier à l’étranger, notamment au Canada. « Il y a plus de choix là-bas. Et, si Maurice devient un high income country et qu’il y a des opportunités, cela peut nous inciter à revenir après nos études », estime Karanveer Hoolash.
Dans la foulée, les trois jeunes parlent d’un manque d’opportunités professionnelles à Maurice. « Il faut une restructuration du marché du travail. Sinon, le problème du chômage s’aggravera », indique Karanveer Hoolash. Sonia Chummun est en faveur de plus de ‘career guidance’ pour aider les élèves à faire leur choix de carrière.
Au sujet des cinq ‘Credits’ obligatoires pour passer en HSC, les trois lauréats sont plutôt optimistes. « Cela permettra de rehausser le niveau », affirme Karanveer Hoolash. Eugénie souligne pour sa part que cela encouragera les élèves à avoir « une bonne base ».
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