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Au Caudan Arts Centre - career and Learning Lounge : votre guide pour l’emploi et l’éducation

Anoop Dhookeeya et ses invités ont mis en exergue les opportunités qui seront offertes lors de la quatrième édition du « Career and Learning Lounge ».

L’émission « Au cœur de l’info » du mercredi 24 janvier 2024, animée par Anoop Dhookeeya, a mis en exergue les opportunités qui seront offertes lors de la quatrième édition du « Career and Learning Lounge ». L’événement, qui se tient ce vendredi et ce samedi au Caudan Arts Centre, est organisé par Défi Digital en collaboration avec Le Défi Media Group et Radio Plus. 

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Êtes-vous à la recherche d’opportunités professionnelles ? Ou alors souhaitez-vous poursuivre vos études que ce soit à Maurice ou à l’étranger ? Le Career and Learning Lounge est le rendez-vous que vous ne devez surtout pas manquer. L’événement, organisé par Défi Digital en collaboration avec Le Défi Media Group et Radio Plus, se tient au Caudan Arts Centre à Port-Louis depuis ce vendredi 26 janvier et ce jusqu’au samedi 27 janvier 2024, entre 10 heures et 17 heures. Durant l’émission « Au cœur de l’info » du mercredi 24 janvier, des professionnels ont eu l’occasion de donner, tour à tour, des conseils sur les offres disponibles. 

University of Technology Mauritius  

Durant son intervention sur Radio Plus, Vandhana Gungabissoon, Assistant Registrar Marketing, PR and Events Management à l’University of Technology Mauritius (UTM), a souligné l’importance d’avoir envie de progresser et de grandir. La clé du succès, selon elle, réside dans l’éducation. Parlant des cours, elle a expliqué que l’UTM qui existe depuis plusieurs années a déjà fait ses preuves et qu’il est important d’en profiter. 

Les cours sont élaborés en fonction des besoins et de la disponibilité des étudiants. Un « mix mode », c’est-à-dire des cours en ligne et en classe, est également proposé. L’UTM, qui compte plus de 3 000 étudiants, offre une gamme complète de programmes universitaires de premier cycle et de troisième cycle dans des domaines novateurs, dont les énergies renouvelables, les technologies émergentes, les technologies Blockchain, le tourisme, l’intelligence artificielle, les services de santé et de protection sociale, le travail social et la biotechnologie. 

L’UTM, située à La-Tour Kœnig, a été fondée en 2000. Elle compte cinq écoles :

  • School of Business, Management and Finance (SBMF);
  • School of Sustainable Development and Tourism (SSDT);
  • School of Innovative Technologies and Engineering (SITE);
  • School of Health Sciences (SHS);
  • Doctoral School (DS).

Polytechnics Mauritius 

Yamal Matabudul a indiqué que Polytechnics Mauritius, dont il est le Chief Executive Officer, a été fondé par le gouvernement mauricien, il y a six ans, dans le but d’aider les étudiants à bâtir une carrière. « Nous travaillons de concert avec des universités locales et internationales dans des pays tels que Singapour, l’Australie, l’Afrique du Sud, l’Inde et la Malaisie. Nous nous focalisons sur la formation des étudiants pour qu’ils soient pleinement équipés lorsqu’ils se retrouvent sur le marché du travail », a-t-il expliqué. 

Polytechnics Mauritius offre des cours à plusieurs niveaux et dans diverses filières. La qualité des programmes offerts permet aux étudiants de décrocher un travail très tôt, selon Yamal Matabudul. Il a ajouté que l’institution dispose de six campus, dont un à Rodrigues. Il accueille environ 4 000 étudiants avec plus de 30 certificats accrédités, plus de 600 diplômés et un taux d’emploi de 98 %. 

Chaque campus de Polytechnics Mauritius est pourvu de laboratoires de compétences et d’espaces de conception, dotés des dernières technologies et innovations. Le but : former de jeunes étudiants qui développent à la fois des compétences académiques et de la créativité. 

Cette année, la direction ajoute une dizaine d’autres cours. « Nous les diversifions pour être prêts à répondre aux besoins des étudiants. Nous proposons même des cours à ceux qui n’ont pas le niveau requis en SC pour passer en Grade 12. Cette passerelle permet aux étudiants d’aller dans une université pour poursuivre leurs études », a expliqué le CEO. 

Canada 

Se rendre au Canada pour travailler ou étudier intéresse beaucoup de personnes, selon Vishnou Laldeosingh, consultant et fondateur de VR Canada Immigration Services. Il estime que la qualité de l’éducation dispensée à Maurice est bonne. « Heureusement que le pays offre aux élèves une éducation de qualité qui leur permet d’avoir une ouverture, même pour ceux qui n’ont pas réussi sur le plan académique. Je demande aux parents dont les enfants n’ont pas obtenu un Grade 9 ou un Grade 10 de ne pas se décourager. Ce n’est pas la fin puisqu’il y a toujours une option. Il faut se renseigner et avoir les meilleures informations pour avancer. De nos jours, sans étude vocationnelle, professionnelle ou académique, c’est difficile. Il est important d’être guidé pour faire le bon choix. Le futur d’un enfant me tient beaucoup à cœur… » 

Le consultant et fondateur de VR Canada Immigration Services a insisté sur le fait qu’il y a beaucoup d’ouvertures pour les élèves et qu’ils doivent en profiter. Cependant, il a avancé qu’il faut être vigilants afin de ne pas se faire arnaquer. « Il est important que ceux qui souhaitent se rendre à l’étranger disposent des bonnes informations obtenues auprès des personnes compétentes. J’offre un service personnalisé en toute transparence. C’est la personne qui prend la décision finale. Le Canada est grand et il y a beaucoup d’opportunités.» 

Australie

Ravin Bohoorun, Managing Director d’Excelsior Education Ltd, a abondé dans son sens. « Nous faisons la promotion pour l’Australie parce qu’elle est à six heures de vol. Le climat est presque comme celui de Maurice. Ce qui n’est pas un problème pour l’adaptation. Nous offrons aussi un ‘carrier patch’ à ceux qui viennent nous voir », a-t-il indiqué. Il a ajouté que son agence est là pour offrir un accompagnement à tous les élèves, et ce peu importe leur niveau, afin qu’ils puissent marcher la tête haute.

Vandhana Gungabissoon a précisé qu’il y a beaucoup d’opportunités pour les détenteurs d’un School Certificate (SC) ou d’un Higher School Certificate (HSC). Les cours offerts en management, en informatique ou autres sont reconnus tant à Maurice qu’à l’étranger. « Dépendant du niveau de l’étudiant, la demande est examinée par un comité. Nous sommes là pour aider et donner l’occasion aux étudiants de poursuivre leurs rêves. Les chargés de cours sont des professionnels qui sont là pour les former et les aider. Les cours sont offerts en fonction de la demande du marché du travail. D’ailleurs, certains comprennent aussi des stages en entreprise afin de familiariser les étudiants avec le monde du travail… »

Retenir les talents

C’est un fait : beaucoup des talents mauriciens préfèrent travailler à l’étranger plutôt qu’à Maurice. « Nous sommes victimes de notre propre succès. L’État investit massivement dans nos étudiants, offrant la scolarité gratuite du pré-primaire jusqu’au niveau supérieur. Avec l’instruction reçue, nos étudiants sont maintenant partout. Je pense que si vous avez le sens d’appartenance, vous allez rentrer et travailler pour votre pays », a concédé Vandhana Gungabissoon au cours de l’émission. 

Yamal Matabudul a alors soutenu qu’il y a beaucoup de mesures prises pour encourager les étudiants à retourner. « Il y a aussi des avantages en revenant au pays. J’ai passé beaucoup de temps à l’étranger. Il est vrai que nous sommes exposés à d’autres expériences et que cela nous donne un avantage en revenant. Une personne qui rentre peut devenir un entrepreneur dans divers secteurs. Au niveau économique, il y a des avantages. » 

Ravin Bohoorun s’est, pour sa part, interrogé sur le nombre de lauréats qui sont rentrés au pays après leurs études. Pour lui, il est important de connaître les raisons de leur décision. « Une fois que la personne qui est partie commence à gagner sa vie et à avoir des avantages, elle préfère revenir uniquement pour rendre visite à la famille ou passer des vacances à l’hôtel plutôt que de rentrer au pays pour travailler. Il faut réfléchir aux moyens de les encourager à revenir… »

 

 

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