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Ashish Sanmukhiya : quand l’âge n’est pas un obstacle

Aux âmes bien nées, la valeur n’attend point le nombre des années. Ashish Sanmukhiya en est la preuve vivante. élève modèle depuis sa tendre enfance, Ashish Sanmukhiya est sorti du lot dans la filière sciences. À 17 ans, il est de ces rares étudiants qui ont su montrer que l’âge n’est point une barrière quand on a la volonté. 

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C’est à l’école du gouvernement Rajiv Gandhi, à Flacq, qu’Ashish débute son parcours scolaire. C’est sans surprise qu’il décroche 5 A+ à la fin du cycle primaire. Résultats qui lui ouvrent les portes du Collège Royal de Curepipe, un des plus prestigieux collèges de l’île. Cependant, à cause du long trajet à parcourir entre sa maison et ce collège, Ashish Sanmukhiya préfère intégrer le collège familial, car pour lui il n’y a pas de « grands ou de petits collèges ». Il s’agit avant tout de la volonté de l’enfant. 

« Au collège Modern, j’ai eu un bon encadrement. Les enseignants sont dévoués. J’ai fait la Form I et je suis ensuite passé directement en Form III. Et j’ai enchaîné les autres classes jusqu’à la Form VI », dit fièrement le lauréat. Est-ce qu’il a eu des privilèges puisqu’il est le petit-fils de Megduth Sanmukhiya qui est le manager et le fils de Yogesh Sanmukhiya qui occupe le poste de recteur ? Non, répond notre interlocuteur. Ajoutant que « tous les élèves sont traités sur un même pied d’égalité. » 

Ashish Sanmukhiya affirme que ses parents lui ont fait confiance et il n’a jamais voulu les décevoir. Même s’il savait qu’être lauréat n’est pas chose facile, cela ne l’a pas empêché d’avoir une vie équilibrée. « J’étais en colère quand mes amis me forçaient à sortir. Au final, cela m’a aidé », estime le jeune prodige. Il jouait aussi aux jeux vidéo puisque comme il le dit « je suis né avec une manette en main ». 

Ses autres passe-temps sont la musique, le badminton et le foot. Que compte-t-il faire après avoir fait la fierté de son collège et de ses proches ? Ashish Sanmukhiya soutient que les physiques et les mathématiques l’intéressent. Mais il n’a pas encore fait son choix. « Peut-être bien que je reviendrai au collège pour reprendre le flambeau », lance-t-il. 

Aux jeunes, Ashish Sanmukhiya conseille de toujours faire ce qui leur plaît. « Si vous voulez être lauréat, vous devez savoir que la quête est dure mais qu’il faut toujours persévérer. Le dur labeur finit toujours par payer », conclut-il. 

 

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