Arts et Culture: KAM souhaite la mise en place d’un Arts Council

Après le succès de la marche pacifique le 29 janvier dernier, le Kolektif Artis Morisien demande la mise sur pied d’un Arts Council. Le collectif souhaite surtout qu’il soit placé sous l’égide du Bureau du Premier ministre. KAM annonce également une campagne de sensibilisation contre le piratage. L’heure est à l’action. C’est ce que laissent entendre  les membres de KAM. Bruno Raya se dit très satisfait du déroulement de la marche : « Tout, c’est très bien passé. On a eu des Rodriguais et des Réunionnais qui se sont déplacés spécialement pour participer à cet évènement qui a rassemblé plus de 2000 personnes », dit-il. Notre interlocuteur a aussi déclaré que le KAM envisage une grande campagne de sensibilisation contre le piratage dans les jours à venir. « C’est notre prochain cheval de bataille. Il faut que la population comprenne ce qu’est le piratage», ajoute-t-il. Cependant le collectif ne compte pas s’arrêter là et demande cette-fois, la mise sur pied d’un Arts Council: « Un Arts Council est désormais une urgence pour mieux comprendre et défendre les intérêts des artistes. Mais nous souhaitons surtout qu’il soit placé sous l’égide du Bureau du Premier ministre. Ce n’est pas parce que nous n’avons pas foi en le ministère des Arts et de la Culture, mais c’est juste parce que le bureau du Premier ministre peut rapidement prendre des décisions,» soulignera Zanzak Arjoon, autre membre du collectif. Pour sa part, Miselaine Duval, a demandé aux autorités à faire le nécessaire pour  respecter les droits des artistes: « Je ne pense pas que c’est si compliqué qu’on veuille bien nous faire croire. J’attends maintenant que des actions concrètes soient prises », dit-elle. À noter que les artistes brutalisés le 30 décembre dernier, déposeront leurs plaintes le 16 février prochain devant la Commission des Droits de l’Homme. KAM donne également rendez-vous aux artistes le 21 février au Kafé T@ Komiko, pour une séance de travail ayant trait au piratage. Le collectif profitera aussi de cette occasion pour lancer une réflexion autour de la brutalité policière.