Marie-Anne Ramborro n’en revient pas. Motif de son incompréhension : cela fait trois ans qu’elle suit un traitement à la Chest Clinic de Port-Louis en raison d’une inflammation au poumon.
Le hic, c’est que lors de son dernier rendez-vous, le personnel l’a informée que son dossier avait été égaré. Le ministère de la Santé a été informé de cet incident.
« Je m’étais rendue là-bas sur rendez-vous pour prendre mes médicaments, explique Marie-Anne Ramborro « Cela fait trois que je suis des traitementsà la Chest Clinic. J’y suis allée le 1er juin, par la suite, un autre rendez-vous a été fixé pour le 24 août. J’ai laissé ma carte au personnel pour qu’il sorte mon dossier. J’ai attendu deux heures dans la salle d’attente sans que personne ne m’appelle. Cela m’irritait. Finalement, je suis allée aux informations», indique-t-elle.
La réponse du préposé lui fait l’effet d’un choc. « À mon grand étonnement, l’homme m’a indiqué que mon dossier est perdu et qu’on devra renvoyer mon rendez-vous. J’ai refusé, car je n’avais pas de médicament. Le préposé m’a demandé de lui remettre ma prescription. Je lui ai fait comprendre que j’avais déjà laissé la prescription à la clinique», indique Marie-Anne Ramborro. « Puis, ce membre du personnel a réclamé ma carte d’identité pour établir un nouveau dossier à mon nom. C’est totalement absurde, cela fait trois ans que je suis des traitements dans cette institution médicale. Comment ferai-je maintenant ? La direction doit assumer ses responsabilités », argue la dame.
Le Défi Quotidien a sollicité la réaction du ministère de la Santé sur ce cas inhabituel. «Il faut souligner que la patiente a obtenu une partie de ses médicaments. En attendant de récupérer son dossier, les membres du personnel tentent de retracer sa prescription afin qu’elle puisse obtenir les autres. Rassurez-vous, elle aura ses médicaments», nous a-t-on répondu.
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