L’époux de Kavita, âgé de 50 ans, souffrait de maux de ventre. Il s’est rendu à l’hôpital Jawaharlal Nehru à Rose-Belle. Après consultation, le médecin lui a prescrit une injection intraveineuse. Un jeune infirmier a tenté à plusieurs reprises de la lui faire, mais la veine a « éclaté ».
Le patient s’était rendu à l’hôpital le 3 mars, il est rentré chez lui une semaine plus tard. Pendant tout ce temps, il a vécu un calvaire. « Là où l’infirmier avait fait la piqûre, la peau était devenue noire et dure. Il souffrait le martyre et avait perdu l’usage de sa main », raconte sa femme Kavita. L’homme a été admis de nouveau le 17 mars. « L’apprenti infirmier lui a piqué le bras gauche plusieurs fois, sans parvenir à atteindre la veine pourtant visible. Le médicament a été injecté sous la peau. Cet incident a causé une grave infection. »
La femme a rencontré le médecin traitant pour savoir de quoi souffrait son époux, mais celui-ci n’a rien voulu lui dire. Pour en avoir le cœur net, Kavita est allée voir le directeur de l’hôpital. Selon elle, le directeur n’était pas au courant de ce problème et il a fait examiner le patient. Le verdict tombe : elle apprend que son époux a une veine cassée. Le responsable leur a assuré que le cas serait référé au ministère de la Santé mais en attendant, le malade a été transféré. Entre-temps, il doit avaler 30 comprimés d’antibiotiques par jour, sans compter les injections du même médicament qui lui ont été faites à l’hôpital.
Malade et invalide
Comble de malheur, le patient est invalide. Il était tombé sur son lieu de travail et il a eu le coccyx fêlé. « De plus, relate Kavita, il y a huit ans, à la suite d’un coup à la tête, il a eu un décollement de la rétine gauche. Il suit un traitement régulier à l’hôpital, car il ne voit plus de cet œil. » Notre rédaction a contacté le Regional Health Director de l’hôpital Jawaharlal Nehru, le Dr Maudhoo. Il assure que le jour de l’admission du patient, il n’y avait pas d’étudiants infirmiers en salle de consultation, mais des infirmiers d’expérience. « Il est vrai qu’il a eu une inflammation au bras gauche, mais le patient a reçu tous les traitements nécessaires. Je suppose que lorsque l’injection a été faite par intraveineuse, la veine était déjà infectée. Toutefois, les personnes concernées ont soumis un rapport et une enquête sera ouverte. » Il invite Kavita et son époux à contacter le surintendant de l’hôpital pour toute autre information.Notre service WhatsApp. Vous êtes témoins d`un événement d`actualité ou d`une scène insolite? Envoyez-nous vos photos ou vidéos sur le 5 259 82 00 !