L’annulation des célébrations de la fête de l’Indépendance n’est cependant pas un fait nouveau. Au fil de l’histoire, plusieurs célébrations ont été annulées. Les cas précédents avaient tous un lien avec le passage d’un cyclone. Le premier cas est le 12 mars 1980, le pays était sous un avertissement cyclonique de Classe 3. La cérémonie s’était déroulée aux Casernes centrales. Et en 1999 après le passage du cyclone Davina, seule la cérémonie du lever de drapeau avait été maintenue à la Government House.
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L’annonce de l’annulation de ces célébrations, en raison de la météo, a été vivement commentée sur les réseaux sociaux, surtout que le mardi 10 et le mercredi 11 mars, le temps a été clément contrairement à qu’avait annoncé la météo. Beaucoup ne comprennent pas la décision et vont de leurs commentaires. Cependant, bon nombre de personnes que nous avons contactées disent d’une part, comprendre que le gouvernement a voulu se montrer prudent surtout après les inondations du week-end du 7 et 8 mars dans l’Est du pays, et qu’avec le coronavirus et son impact sur l’économie, il est sage de ne pas trop dépenser sur des festivités.
D’autre part, on note un pincement au cœur de certains de ne pas avoir de cérémonie. Surtout venant de la part des pères et mères de famille qui voulaient emmener leurs enfants au Champ-de-Mars pour apprécier les démonstrations des différentes unités de la force policière, suivies de la parade traditionnelle, des majorettes et d’un spectacle regroupant de nombreux artistes locaux, qui est le clou du spectacle.
Cependant, les Mauriciens pourront assister à travers les médias à une cérémonie en toute sobriété à la State House.
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