Ameenah Gurib-Fakim sur Radio Plus: «Il y a beaucoup de violence dans notre société»

La présidente de la République Ameenah Gurib-Fakim dit noter une recrudescence de la violence dans la société mauricienne. Ameenah Gurib-Fakim, invitée de Jugdish Joypaul en seconde partie du Grand Journal de Radio Plus mardi 8 mars à l’occasion de la Journée internationale de la femme, estime que les parents ont un rôle fondamental à jouer pour maintenir la discipline. Ameenah Gurib-Fakim a exprimé sa pensée sur la violence dans notre société après le double meurtre de Camp-de-Masque-Pavé qui a choqué tout le pays. « Il y a beaucoup de violence dans notre société au sens le plus large du terme : agression verbale, parfois même des violences psychologiques. Ce que je trouve grave, en lisant la presse dimanche, c’est cette violence où un jeune a agressé son enseignant. « C’est inacceptable ! Il y a eu quelque part un “breakdown” de notre sens des valeurs. Nous devons nous poser des questions sur les efforts que nous consentons afin de maintenir la discipline. Les parents ont un rôle fondamental à jouer dans la famille », fait ressortir la présidente de la République. Ameenah Gurib-Fakim affirme qu’à l’époque où elle était enfant elle aurait eu une seconde « correction » avec ses parents si elle s’était plaint que « profeser inn bat mwa lekol ». « Les maîtres d’école et les instituteurs représentaient l’autorité dans les écoles. Il n’y aurait eu aucun questionnement là-dessus. Maintenant, nous constatons que l’autorité au niveau des écoles a dégradé. « Encore une fois, si nous voulons que nos enfants deviennent des citoyens responsables, il faudra recentrer la discipline et l’autorité des maîtres d’école pour que nous puissions avoir ce regain de discipline et de respect », soutient-elle. Ameenah Gurib-Fakim donne aussi son point de vue sur la peine de mort, la pauvreté, des sujets d’actualité et sur sa fonction à la State House.