Le conglomérat ENL diversifie davantage ses activités agricoles. Après la canne à sucre et la production de légumes et de fruits, le groupe met désormais le cap sur la culture du thé. L’annonce a été faite mercredi 29 novembre par le CEO du groupe, Gilbert Espitalier-Noël, au Vivea Business Park à Moka, lors d’une rencontre avec la presse.
« Nous avons décidé de nous engager dans la culture du thé », a déclaré le CEO du groupe ENL. Il a souligné que le thé est une industrie importante pour Maurice depuis des années, mais qu’elle a connu un déclin depuis quelque temps. Il a également souligné qu’entre 30 et 40 % du thé consommé à Maurice est importé sous forme de paille de thé et est mélangé avec du thé produit localement. Le CEO estime que le groupe a la chance d’avoir des terres disponibles dans les hautes régions de l’île, notamment à Valetta, Dagotière et Quartier-Militaire, entre autres.
Il a fait comprendre que ce sont des zones humides et non propices à la plantation de canne à sucre, ce qui entraînerait des rendements faibles. « En revanche, ce sont des régions où le climat est favorable à la culture du thé », a expliqué Gilbert Espitalier-Noël.
PREMIÈRE PHASE SUR 450 ARPENTS
Par ailleurs, il a avancé que le gouvernement encourage fortement la plantation de thé et a une stratégie nationale solide à cet égard. « Depuis plus de deux ans, nous sommes en contact avec les autorités mauriciennes et des agriculteurs au Kenya pour nous lancer dans la culture du thé. Nous sommes maintenant sur le point de lancer la première phase de plantation sur une superficie d’environ 450 arpents », a indiqué le CEO. Ce dernier est d’avis que cette culture est importante et stratégique pour le pays.
« Cela va nous permettre de réduire l’importation de thé et de créer, dans les zones humides où la canne à sucre n’a pas vraiment sa place, une culture de thé à grande échelle», a-t-il soutenu. Gilbert Espitalier-Noel a ajouté que cette nouvelle aventure démontre l’engagement solide du groupe ENL dans l’industrie agricole. « Nous resterons des agriculteurs et cela pour très longtemps », a-t-il conclu.
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