La situation financière de la Wastewater Management Authority (WMA) est dans le rouge depuis ces trois dernières années. Cette institution gouvernementale, qui s’est engagée depuis jeudi ,dans un plan de restructuration, a accumulé des centaines de millions de roupies de pertes.
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Rs 200 512 140. Ce sont les pertes financières accumulées par la WMA en 2013 et en 2014. Les chiffres pour l’année 2015 ne sont pas encore disponibles, mais tout porte à croire que cette institution gouvernementale tombant sous la tutelle du ministère des Services publics devrait continuer à afficher des pertes malgré les efforts du conseil d’administration.
« Nous sommes encore loin d’une situation de profitabilité. Mais une chose est sûre, nous allons faire baisser les pertes », a déclaré, au téléphone, Sulaiman Hansrod, président du conseil d’administration de la WMA.
Il faut dire que 2014 a été une mauvaise année pour cet organisme parapublic, car les pertes ont augmenté de plus de Rs 33 millions entre 2013 et 2014. La WMA a en effet enregistré un déficit de Rs 117 129 930 en 2014 contre Rs 83 382 174 en 2013. « La mauvaise gestion, l’ingérence politique à outrance et l’incompétence sont les trois facteurs qui ont contribué à une telle situation financière », poursuit le Chairman de la WMA.
Les dépenses qui ont connu d’importantes hausses en 2014, se trouvent être les legal fees (Rs 5 235 471 en 2014 contre Rs 2 048 649 en 2013), les factures d’électricité (Rs 46 680 844 en 2014 contre Rs 44 402 221 en 2013). D’autres dépenses qui ont été enregistrées sous l’item Other fees sont, quant à elles, passées de Rs 976 800, en 2013, à Rs 2 198 500 en 2014. Sulaiman Hansrod déclare également que la WMA a dans le passé approuvé des coûts de variations qu’il juge exagérés. « Nous sommes aujourd’hui en train de passer à la loupe les moindres dépenses additionnelles que l’on réclame à la WMA », fait-il part.
Les contrats sont dorénavant préparés avec plus de précautions afin d’éviter le piège des coûts de variations qui sont imposés par les soumissionnaires. Lors de son discours jeudi, à l’hôtel Hilton à Flic-en-Flac, le ministre Ivan Collendavelloo avait fait comprendre que les relations incestueuses entre la WMA et certaines entreprises ont contribué au « déclin » de la WMA.
La direction de la WMA devra, ce samedi, formuler des propositions concrètes au ministère des Services publics afin de redresser la barre. Au cas contraire, l’organisme pourrait être privatisé ou être fusionné avec la Central Water Authority (CWA), ce qui devrait alors entraîné des pertes d’emploi.
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