Vol à Grand-Baie : deux voleurs encagoulés attaquent un retraité de 65 ans

Un retraité de 65 ans gérait la boutique de sa fille à Grand-Baie, mardi soir, lorsque deux hommes encagoulés, armés de couteau, y ont fait irruption. Ils l’ont agressé et étranglé. Son gendre, entendant ses cris, est intervenu et a maîtrisé l’un des agresseurs qui a ensuite été livré à la police.

La victime, encore sous le choc, relate son calvaire au Défi Quotidien. Parwez (prénom modifié) raconte qu’il se trouvait dans la boutique de sa fille mardi soir. Il installait des marchandises. À un certain moment, deux hommes encagoulés sont entrés. « Ils ont éteint la lumière et m’ont attaqué. Ils m’ont infligé des coups de poing au visage. Ils m’ont étranglé quand j’ai tenté de crier au secours. Mon gendre et ma fille ont pu m’entendre et ils se sont rués dans la boutique pour me porter secours. L’un des voleurs a tabassé ma fille et l’a projetée au sol. Mon gendre aussi a été agressé, mais il n’a pas lâché prise et a pu immobiliser l’un des malfrats qui a été livré à la police. »

Alertée, la police de Grand-Baie s’est précipitée sur les lieux. Neshad Oozeerally, qui n’est pas inconnu des agents de l’ordre, a été remis aux limiers. Des couteaux, des cagoules et des pierres ont été récupérés sur les lieux. Selon un premier constat, des cigarettes ont été emportées. Le sergent Haurdhan et ses hommes ont conduit Neshad Oozeerally au poste de la région. Parwez, sa fille et son gendre se sont rendus à l’hôpital pour des soins. Ils ont été autorisés à rentrer chez eux par la suite.

Neshad Oozeerally a été placé en détention. Mercredi, il a comparu devant la Bail and Remand Court où une charge de ‘larceny violence while being masked’ a été retenue contre lui. La police ayant objecté à sa remise en liberté, il a été reconduit en cellule policière. Son complice est toujours en cavale.

Parwez explique au Défi Quotidien que c’est la première fois qu’il est attaqué par un voleur.

« C’était traumatisant. Si mon gendre et ma fille n’étaient pas intervenus, ces gens m’auraient tué. Ces images me hantent toujours. Ces malfrats n’ont pas hésité à frapper ma fille », dit Parwez.

L’épouse de Parwez se dit également sous le choc. « Mon mari avait la figure ensanglantée et ses hommes auraient pu le tuer. La veille, m’a-t-il confié, il avait remarqué que Neshad, un des suspects, faisait le va-et-vient. Les deux hommes avaient bien planifié leur coup. Le mercredi 1er novembre, c’était l’anniversaire de mon gendre. On lui avait préparé une surprise, mais ce vol a tout gâché », explique la dame.

Le gendre de Parwez explique qu’il a eu des difficultés à maîtriser l’un des voleurs. « Ce n’était pas facile de lutter contre lui. Il m’a frappé à plusieurs reprises, mais je suis resté ferme, je devais protéger ma femme et son père. Bien que ces voleurs ont gâché mon anniversaire, l’essentiel c’est que tout le monde est sain et sauf », déclare le gendre.

L’enquête menée par le sergent Haurdhan est supervisée par l’inspecteur Jeetoo.