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Violence domestique : pour échapper aux coups de son ex, elle se cache dans une armoire

Un peu plus de 2 000 cas de violence domestique rapportés en 2022. Photo d’illustration

Le 8 mars a marqué la Journée internationale de la femme. Cependant, beaucoup de femmes continuent de subir des actes de violence de la part de leur compagnon ou époux. Selon les derniers chiffres de Statistics Mauritius, en 2021, 3 029 cas de violence domestique ont été enregistrés, alors qu’en 2022, le nombre de cas rapportés était de 2 388. Malgré cette baisse, la violence envers des femmes au sein de leur domicile se poursuit. 

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Le 4 mars dernier a été un moment de panique pour une femme de 32 ans, domiciliée à Albion. Six mois de cela, elle a fait la connaissance d’un homme. Elle est partie vivre pendant un temps avec ce dernier. Mais le couple n’a pas fonctionné. Il y a un mois, il s’est séparé. Elle est retournée chez elle. Samedi, alors qu’elle se trouvait à son domicile, son ex-compagnon a débarqué. Il sentait l’alcool.

Une dispute a alors éclaté concernant une somme d’argent par rapport au loyer. Son ex a essayé de la frapper, mais elle a esquivé le coup et s’est sauvée dans la chambre de ses enfants. Elle s’est cachée dans une armoire et a alerté la police. Mais, pour son ex, c’en était loin d’être fini. Il lui aurait lancé, « si mo pa gagn twa zordi, mo pou rod twa, mo pou touy twa ». Elle a attendu un moment avant de sortir. Pensant qu’il était parti, elle est sortie de l’armoire. Cependant, elle l’a vu tenant un couteau dans la main, la cherchant dans les autres pièces de la maison. La police d’Albion est arrivée sur place.  Le suspect a pris la fuite. 

Craignant pour sa sécurité et celle de ses deux enfants, la maman a consigné une plainte pour violence domestique. Elle a fait ses valises et est partie de sa maison pour trouver refuge chez un proche pendant quelques jours. L’ex-compagnon est activement recherché.

Lundi, un autre cas de violence domestique a été rapporté à la police de Quatre-Bornes. Une jeune femme de 27 ans a expliqué dans sa déposition que depuis son mariage il y a trois ans, elle fait face à des problèmes conjugaux avec son époux. La naissance de leur enfant n’y aurait rien changé, selon la victime. Les disputes et insultes sont fréquentes dans sa vie de couple. N’en pouvant plus de vivre de cette façon, elle a entamé une procédure de divorce. Depuis le 7 janvier, ils vivent séparément.

Le mardi 7 mars, alors qu’elle était à son domicile en début de soirée, elle dit avoir été surprise par son époux. Il y a eu une dispute et ce dernier lui a donné plusieurs gifles au visage et l’a rouée de coups de pied. Puis, il l’aurait violemment poussée au vol. Après cette agression, son époux a quitté les lieux. Elle s’est relevée. Avec un proche, elle s’est rendue à l’hôpital pour des soins et a dénoncé son mari pour violence conjugale. Elle a consigné une plainte pour «breach of DVA»contre ce dernier.

 

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