Une semaine après les attentats de Paris, les plaies sont encore béantes.
Même si la Tour Eiffel brille à nouveau, Paris n’est plus cette capitale culturelle. Le Bataclan, là où il y a eu le plus grand nombre de morts, est encore en deuil. Brigitte Philippe, une Mauricienne qui habite en face de la salle de spectacle, estime que sa vie a basculé :
« Quand tu regardes partout tu as peur, tu es stressée », témoigne Brigitte sur Radio Plus vendredi 20 novembre.
Jordan, artiste mauricien vivant à Paris, est noctambule. S’il dit réfléchir à deux fois avant de mettre le nez dehors, il estime qu’il faut dépasser cette peur :
« Je le vis plutôt bien. Il faut garder le sourire, continuer à apprécier la vie. Il faut rester positif ».
Jean Yves Chantoiseau, séminariste mauricien en France, prend tout cela avec philosophie :
[blockquote]« Je n’ai pas envie d’avoir peur et de céder à la terreur. J’essaie de ne pas trop y penser et juger les gens autour de moi. Life goes on. J’essaie d’être comme je suis. Je parle aux gens dans le métro. Le cœur mauricien quoi ! »[/blockquote]
Autre témoignage d’un Mauricien : Jean Yves Yannick Sangamaya travaille lui en plein cœur de Paris. Il dit avoir été obligé de reprendre le travail, même s’il n’est pas tout à fait rassurer après les attentats et les opérations policières :
« Nous avons tous peur, mais il faut faire face. La vie doit continuer ».
Aujourd’hui, à Paris, être assis sur la terrasse d’un café est devenu un acte militant. Pour les Parisiens, il ne faut pas céder à la peur. Il faut résister.
Dans les rues, dans les commerces, c’est un sentiment de méfiance qui s’est installé. Paris, une capitale défigurée une semaine après.
Information Jean Luc Émile
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