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Une histoire d’argent à l’origine du meurtre de Rambawtee Affigadee

Le corps de cette habitante de Bel-Air a été découvert dans son lit quatre jours après sa mort. Rambawtee Affigadee, 56 ans, a succombé à un coup de couteau en plein cœur.
  • Arrêté samedi soir, Randeer Etowar sera présenté devant la justice ce lundi

Après avoir avoué le meurtre de Rambawtee Affigadee, 56 ans, Randeer Etowar sera traduit devant le tribunal de Flacq ce lundi, en vue de son inculpation provisoire. La quinquagénaire a succombé à des coups de couteau infligés par son concubin de 55 ans, chez elle, en début de semaine dernière. Ce n’est que vendredi que son corps a été découvert par des habitants de Petit-Chemin, à Bel-Air, où résidait la victime.

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L’autopsie a conclu à un homicide. Deux coups de couteau ont été portés, dont un en plein cœur. Les soupçons se sont immédiatement orientés vers le compagnon de Rambawtee Affigadee. Recherché par la police, Randeer Etowar a finalement été arrêté samedi soir. Il a reconnu avoir poignardé sa concubine dans la soirée du lundi 3 avril, au terme d’une dispute. Un différend au sujet d’argent serait à l’origine du drame, selon les déclarations du suspect aux enquêteurs.

La Criminal Investigation Division de Bel-Air n’a pas encore retrouvé l’arme du crime. Randeer Etowar affirme l’avoir laissée sur place. Or, le couteau ne se trouvait pas dans la maison quand les policiers l’ont inspectée. Un téléphone cellulaire et une carte Sim ont en revanche été sécurisés et feront l’objet d’analyses.

Les premiers éléments de l’enquête indiquent que Rambawtee Affigadee était une femme battue. Selon le voisinage, elle avait chassé Randeer Etowar de chez elle à plusieurs reprises mais il était à chaque fois revenu. Les disputes au sein du couple étaient fréquentes, nous apprend-on, et des éclats de voix avaient été entendus en provenance de son domicile le soir du 3 avril.

Dans le courant de la semaine dernière, les voisins se sont inquiétés de ne pas voir Rambawtee comme d’habitude. Puis une odeur nauséabonde a commencé à émaner de sa maison. C’est alors que vendredi, la victime a été découverte gisant sur son lit. Son corps était dans un état de décomposition avancé. Les blessures à l’arme blanche n’étaient pas visibles. Elles ont été révélées par l’autopsie.

 

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