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Ultimatum de Missier Moustass à Pravind Jugnauth : la révocation d’Anil Kumar Dip exigée

Dans une nouvelle vidéo, Missier Moustass met sous pression les Casernes centrales.

Dans une nouvelle vidéo de quatre minutes intitulée « 2e message », Missier Moustass fait monter la pression avec des accusations graves et un ultimatum lancé au Premier ministre Pravind Jugnauth. Utilisant une voix robotisée, la vidéo attaque de front le communiqué des Casernes centrales, qui suggère que l’intelligence artificielle pourrait être derrière ces fuites. 

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Missier Moustass ne mâche pas ses mots, affirmant que « La vérité triomphe toujours », avant de poser un ultimatum : « Pravind Jugnauth ena 48 heures pou fer révoke le commissaire de police, sinon prépare zot. We are Anonymous. Expect us. » Cet ultimatum, qui expire ce mardi 22 octobre 2024 à 18 heures, place les autorités sous une pression énorme. 

Des interrogations sont soulevées, notamment en lien avec l’affaire Kistnen et les actions controversées du commissaire Anil Kumar Dip. La vidéo inclut également des extraits des bandes audio précédemment publiées, qui accusent le commissaire de police d’avoir sollicité des faveurs en échange de services. 

Les bandes audio dévoilent des conversations où une voix, attribuée à Anil Kumar Dip, discute avec plusieurs individus, dont un ministre, un homme religieux, et un proche du pouvoir, sollicitant une faveur pour l’un de ses proches. Le commissaire de police, quant à lui, semble formuler des demandes qui s’apparenteraient à des pots-de-vin.

Dans l’une des conversations, Anil Kumar Dip s’étonne : « Ki koumsa mem pou fer sa ? » On entend également que le commissaire de police serait récompensé par du briani. Ce à quoi il aurait répondu : « Ki zis koumsa em to pou fer sa ? » Il aurait ajouté qu’il ferait le nécessaire sous deux semaines. 

Ces accusations, bien que non vérifiées de manière indépendante, jettent une ombre sur la probité du commissaire de police. Le contenu des bandes, attribué à Anil Kumar Dip, contient des allégations de vulgarité, d’ingérence et de favoritisme, impliquant des personnalités influentes et des décisions prises sous pression politique.

La question demeure : comment réagira le gouvernement face à cet ultimatum ? Le commissaire de police Anil Kumar Dip va-t-il céder à la pression ? La situation semble de plus en plus incertaine, avec une opinion publique en ébullition et des révélations qui continuent d’éclater. 

 

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