Avinash Ramtohul sera candidat du Parti Travailliste lors des prochaines législatives. C’est ce qu’a annoncé le leader des rouges, Navin Ramgoolam, lors de son discours à une « Fête des Grands-Parents », organisée par la Gahlot Suryavanshi Rajput Sabha à Triolet ce dimanche.
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« Il sera candidat avec nous lors des prochaines élections », a déclaré Navin Ramgoolam, sans préciser toutefois dans quelle circonscription il sera aligné.
Âgé de 50 ans, Avinash Ramtohul a intégré le bureau politique du PTr en septembre 2022. Il est informaticien de formation, mais aussi gestionnaire et légiste. Originaire de Brisée-Verdière, détient un PhD in Computer Science and Engineering. Actif sur le plan social, surtout auprès des jeunes, il a intégré le PTr il y a deux ans. Il s’est vu confier le poste de directeur des ressources humaines lors de l’élection des membres du nouveau bureau politique des rouges en septembre.
Avinash Ramtohul dit remercier Navin Ramgoolam de lui avoir fait confiance. « Je travaillerai dans une direction qui sera axée sur trois principaux piliers : légalité, moralité et intégrité. Toutes les actions qui découlent de ces trois piliers pourront assurer un meilleur avenir à nos jeunes. Nous devons arrêter cette hémorragie de ‘brain drain’ pour nous assurer qu’il y a force qui travaille pour faire tourner notre économie et pour remettre le pays sur les rails », explique-t-il.
Revenons-en au discours de Navin Ramgoolam. Il a également commenté les mesures annoncées par le ministre des Finances lors de la présentation du Budget 2023-2024, vendredi. Il affirme que la pension de vieillesse aurait dû connaître une hausse de Rs 2075 et non de Rs 1 000, en se basant sur le taux d'inflation de 11 %. Il promet aussi de proposer une mesure appelée « Pharmacare » pour accorder des subventions sur l'achat des médicaments.
Le leader du PTr a aussi commenté la mesure budgétaire consistant à accorder une subvention de Rs 20 000 à chaque jeune ayant atteint l'âge de 18 ans depuis le début de 2023. Navin Ramgoolam a qualifié cette mesure de « bribe électorale ». « Pourquoi tous les jeunes partent-ils ? Même leurs parents disent qu'il n'y a pas d'avenir à Maurice », a-t-il déclaré.
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