Mon-Choisy joue au modèle. L’érosion qui a grandement affecté une grande partie de la plage a été revisitée. Les travaux se termineront vers début octobre. Le coût est estimé à environ Rs 80 millions.
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Il s’agit d’une première dans cette partie de l’océan Indien. 450 mètres du front de mer sont passés par un lifting de taille. Selon un des responsables du chantier, le travail a été chirurgical. La plage de Mon-Choisy est affectée par le phénomène d’érosion sévère depuis presque une décennie, elle a perdu des tonnes de sable.
Selon un technicien du ministère de l’Environnement, les filaos ont accentué le phénomène. Leurs racines ne retenaient plus le sable.
Pour commencer, les contractuels ont enlevé 200 filaos pour replanter 12000 plantes endémiques avec des racines plus tenaces. Ils ont ensuite revu le profil de la plage et compenser le dénivellement tout en respectant la dynamique des dunes et la pente de sable vers le lagon.
Vient ensuite au tour du lagon 905 blocs de béton de 5 types avec plusieurs dimensions qui seront placés dans le lagon pour agir comme récif artificiel. Une étude sur le courant marin et les houles a été effectuée dans le lagon avant de marquer les emplacements à l’aide de bouées. Les blocs de béton dans la mer agiront comme des récifs brise-lames pour modifier les courants et atténuer la force des houles.
Mon-Choisy n’est qu’un cas-école pour voir si cela marche. Si les travaux portent leurs fruits, le gouvernement ira de l’avant avec les mêmes principes sur d’autres plages.
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